Appel au don de gamètes: une belle initiative toulousaine!

Quand la coopération entre établissements de santé et CECOS porte ses fruits…
Cette campagne de communication en faveur du don de gamètes auprès du grand public date d’avril dernier, mais l’initiative est à saluer!
Déjà parce que la coopération entre établissements n’est pas si fréquente, encore moins en matière d’AMP, mais aussi car ils ont su rassembler autour de cette cause des intervenants inhabituels!

Appel au don de gamètes en Midi-Pyrénées
L’hôpital Paule de Viguier de Toulouse, le Centre d’étude et de conservation du sperme (Cecos) et le centre d’assistance médicale à la procréation (AMP) du CHU de Toulouse lancent une campagne d’affichage dans le métro toulousain du 8 au 21 avril, en collaboration avec le réseau de transport Tisséo, pour sensibiliser la population au don de gamètes. Aujourd’hui en Midi-Pyrénées, pour 120 couples en attente de dons, on compte 10 à 15 donneurs de spermatozoïdes et deux à quatre donneuses d’ovocytes par an. Environ 50 naissances par an permettent à des couples de fonder une famille grâce aux dons de gamètes.Communiqué de presse CHU de Toulouse, 02/04/13
Une belle initiative dont on pourrait s’inspirer partout en France.

 Si vous avez des idées d’actions de ce type, ou connaissance d’actions passées, en cours ou a venir, n’hésitez pas à nous en faire part et à proposer des projets créatifs pour des affiches très BAMP!

Commentaires à propos de cet article (6) :

  1. Super, belle initiative, il serai temps que les campagnes sur le don soient plus visibles du grand public, parce que jusqu’à maintenant le seul endroit où j’ai vu des affiches sur le don c’est dans les salles d’attente des PMA. Pourtant pas besoin d’aller bien loin, mettre des affiches dans les couloirs des maternité par exemple ça serai déjà un grand pas ! Au CECOS de Lyon on nous a donné des « tracts » à distribuer à nos proches.

  2. Très belle initiative.
    En France, les donneuses doivent avoir au moins un enfant.
    Alors, pourquoi ne pas distribuer un tract à la maternité, à inclure dans la petite mallette de maternité. MAIS, bien expliquer le traitement et les conséquences.
    J’ai fait un test autour de moi : toutes les femmes pensent que si elles donnent leur ovocytes, elles auront ensuite plus de mal à avoir un enfant ensuite (je pensais cela moi aussi avant)
    Donc, tract oui, mais avec explication claire, témoignage et coordonnées contact pour répondre aux questions.

    1. La loi de bioéthique de 2011 a modifié la condition d’être déjà mère pour la donneuse.
      Pour élargir le recrutement possible des donneuses, ils ont levé l’obligation d’être déjà mère.
      Mais le décret d’application n’est toujours pas publié….

  3. Toujours pas publié oui, et on se demande s’il le sera un jour (la dernière fois que j’ai vu le biologiste de mon CECOS il n’était pas très optimiste).

  4. Oui il faut informer les gens, j’ai remarqué au début de mon parcours que tout le monde ne sait pas forcément ce qu’est un ovocyte, quant à savoir que le don d’ovocytes existe, encore moins ! Je pense que c’est bien d’ouvrir le don aux femmes qui n’ont pas d’enfant, mais avec le recul de mon expérience en Espagne, j’avoue que je serais rassurée si j’avais la certitude que ma prochaine donneuse a une fertilité prouvée (je pense pareil pour le don de sperme pour avoir échoué avec une tentative de double don).
    Je pense que pour élargir le recrutement des donneuses, c’est plus le principe de gratuité du don qu’il faudrait remettre en cause, je ne suis pas persuadée qu’il y aura plus de don « spontané » tant que le don restera gratuit. En particulier pour des femmes qui n’ont pas eu d’enfant et qui sont peut-être moins sensibilisées au problème de ne pas en avoir ? (je me trompe peut-être, ce n’est que mon avis…)
    Mais pour en revenir à l’article, bravo bravo et encore bravo pour cette initiative !

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