Sexualité : le couple à l’épreuve en PMA

sexulatié De plus en plus de couples sont concernés par la procréation médicalement assistée (PMA). PMA, FIV, IAD… Ils sont de plus en plus nombreux à recourir à la procréation médicalement assistée. Un parcours éprouvant qui malmène libido et sentiments. Une aventure éprouvante, souvent qualifiée par les médecins de  » montagne russe émotionnelle « . D’après une récente étude (“Le Continent perdu des fertilisations in vitro” in “Devenir”, Vol. 11, n° 2 1999, p. 7-23), la PMA est  » une épreuve qui resserre les couples s’entendant bien et disloque ceux qui sont déjà fragiles « . Pendant les FIV, beaucoup cessent toute activité sexuelle : ça les  » repose « , car faire l’amour signifie risquer un nouvel échec. Ils ont été usés par des mois, parfois des années de rapports sexuels obligatoires,  » prescrits  » à des dates impératives. Ainsi que par des examens dont certains sont très intrusifs, comme le classique test de Hüner qui permet d’examiner, après un rapport, la façon dont les spermatozoïdes  » nagent  » dans la glaire.  » Il y a là un viol d’intimité souvent souvent mal vécu « , atteste la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, engagée dans le combat bioéthique. Source : Psychologies.com 1999.

L’important : se faire accompagner

On imagine sans mal les turbulences émotionnelles que génèrent ces différentes étapes, que ce soit individuellement ou au niveau du couple. Communication intime et sexualité sont alors les deux domaines les plus touchés. A fortiori si le désir d’enfant est plus important, plus obsessionnel, chez l’un des partenaires que chez l’autre. Il est indispensable de ne pas faire la route tout seul, surtout si la grossesse ne survient pas rapidement. Dans la plupart des centres de PMA, des cellules d’accompagnement psychologique ont été mises en place pour soutenir tous ceux qui se sont engagés dans ces processus. Rien n’empêche évidemment de consulter le thérapeute de son choix. Mais il serait illusoire de penser que l’on peut traverser cette période de la vie sans une aide extérieure. Ne serait-ce que pour, en cas d’échec, vider son sac, dire sa déception, sa colère, sa tristesse, sans accuser l’autre ni trop peser sur lui.

Oser en parler, à son conjoint ,c’est déjà aller mieux.

Ne pas hésiter à évoquer le problème de la baisse de désir, l’aborder sans complaisance en ayant bien conscience que le nier ou l’enfouir risque de vous rendre malheureux.

En parler ensemble, exprimer ses doutes et ses angoisses ne pourra qu’être bénéfique.

Source : Femina 25/11/2009

Mettre des mots sur nos maux.(phrase d’irou)

Nous sommes de très loin les seuls à connaitre ces baisses ou perte de libido. Les témoignages qui vont dans ce sens sont nombreux, j’ai fais le choix de ne pas les mettre, par pudeur ; nous savons que trop bien ce que nous vivons depuis le début du parcours, les situations nous les vivons et les connaissons. cette pudeur, intimité que nous avions au début à disparue.

 Nous avons perdu tout cela, de part cette intrusion médicale.

Tout ces enchainements de faits, nous malmène physiquement et surtout moralement ; la moindre simple visite chez un ostéopathe devient cauchemardesque.

je tenais simplement par ce petit « billet » dire que cela est une « affaire » de tous dans un parcours PMA.

Cela inquiète au début, on n’ose pas en parler au conjoint, on hésite, Nous Vénusiennes , Eux Marsiens… le dialogue n’est pas le même, le besoin de parler, non plus d’ailleurs..

L’accompagnement psychologique est à revoir, rien que sur le parcours dans son ensemble, alors un accompagnement pour ce « problème » là, est- il de l’ordre du rarissime ? Déjà accepter le problème et l’admettre est un pas en avant, se rassurer, en parler ouvertement, et essayez de trouver des solutions à deux ? Je sais que vider « son sac » face à un tiers peut faire du bien, et le psychologue de la PMA joue son rôle, même si elle n’a pas de recette miracle. Tout est de l’ordre de la patience, de compréhension mutuelle et de respect dans son couple.

La solution est sans doute à nous de la trouver ? de part notre parcours, notre vie de couple ? nos besoins ? Ressentons nous le besoin d’en parler à un tiers ? comment notre couple réagit face à cette épreuve ?

la question qui taraude aussi c’est : « Est ce que tout rentre dans l’ordre, lorsque le parcours PMA est finie ? »

Les moments d’intimité et de plaisir à deux disparaissent au fur et à mesure en PMA et il ne pas oublier que la souffrance de ce parcours n’est pas à sens unique, même si les hommes n’en parlent jamais.

Catiminie.

 

Commentaires à propos de cet article (34) :

  1. C’est très bateau tout ça et un peu des mots pour ne rien dire. Et assez faux de dire que les centres PMA proposent un accompagnement : à part une éventuelle 1er rdv avec un psy au début, après basta ! Quid de la frustration, de l’obligation dans les mois d’attente de faire câlin le jour de l’ovulation au cas où un miracle se produirait, des reproches latents et plus ou moins conscients qu’on peut faire à soi ou à l’autre si l’infertilité est plus liée à l’un ?? Bref du blabla et pas du concret comme souvent dans ce type d ‘articles…

    1. Je suis d’accord avec toi sur le fait que la proposition « d’accompagnement » n’est que trop rare dans les centres.
      Mais je ne le suis pas sur le côté « bateau » de ces articles. Nous n’avons pas tous le même vécu, et si celà peut aider des couples à se sentir moins seul c’est gagné, et puis ça a le mérite de parler d’AMP et des difficultés possibles. Je dis bravo et merci : oui l’AMP c’est pas tout rose!

  2. Je me retrouve totalement dans cet article…
    Pas évident de conserver l’envie quand votre sexe est aussi fréquenté qu’un hall de gare !
    Je dis souvent en rigolant « en ce moment c’est journée porte-ouverte! », humour noir… Certains disent « un enfant c’est 30 secondes de plaisir pour 20 ans d’emmerdes ». Nous on commence direct par les 20 ans d’emmerdes, et on se rajoutte même quelques années en bonus !
    La pma est vraiment difficile, vraiment…

    1. Pff comme tu dis…. !!! On n’en puis plus…Nous on essaie de prendre les choses sans trop dramatiser… Avec humour le plus possible.. Même si quelquefois…

  3. Je suis tout à fait d’accord sur la partie de se faire accompagner, pas forcèment par un professionnel mais par les proches. Les seuls couples que j’ai vu exploser à cause de la PMA sont ceux pour qui le sujet était tabou, qui n’en parlaient pas et refusaient qu’on en parle. Je ne sais pas si c’est une cause à effet, mais après notre 2ème échec, mon mari m’a justement dit « on ne s’en sortirait pas seuls ». Ma psy a abordé le sujet des rapports intimes. Durant les FIV, on « part en vacances »: les piqûres, les sautes d’humeur, l’abstinence de 3j avant ponction, puis les ovules de progestèrone qui coupent tout désir…
    On se rattrape pendant nos mois d’attente, sans la pression de devoir le faire aux bonnes dates. L’important, c’est que personne ne soit frustré dans l’affaire.

  4. Mouais. L’article ne m’apprend pas grand chose en soi… A la lecture des premiers paragraphes, je me suis reconnue. Donc ouais OK, la PMA c’est pas un boosteur de sexualité bien au contraire mais après ?
    Par rapport au titre de l’article je m’attendais à un autre contenu. On expose le souci puis on passe à l’évocation du besoin psy. Y a pas que ça quand même ?? Je n’ai pas trouvé la solution à appliquer à mon propre couple mais je ne suis pas convaincue que SEUL UN PSY puisse quelque chose. Il doit bien y avoir d’autres choses pour s’aider non ?
    Ensuite sur l’intérêt de consulter un psy lorsqu’on traverse un parcours PMA, je suis d’accord que cela ne peut être que bénéfique mais voilà, ici, tel que le sujet est annoncé, je trouve l’article mal fichu et sans grand intérêt. C’est bateau. Les gens extérieurs à la PMA doivent se dire « ah ouais cool, ils sont aidés pour conserver une vie intime ». Nous on est dedans et franchement… cet article ne me semble pas écrit POUR NOUS…

    1. Cet article est édité dans BAMP aussi pour montrer que l’on parle de l’AMP ailleurs. Certes il n’apporte pas de solution, ni de réelles définitions des difficultés, ne m’apprend rien mais peut être évitera à certains de culpabiliser.Je pense que cet article peut rassurer certains patients sur le fait qu’ils ne sont pas seuls à avoir des difficultés, c’est déjà ça, non?

    2. L’article n ‘avait pas forcément le but d’apporter une solution. Ce sujet n’est pas non plus anodin et il est d’actualité dans ce parcours.. C’etait juste de l’information. Beaucoup de couples sont confrontés à ce probleme, et mon seul but etait de leur dire, qu’ils ne sont pas seuls. Certains osent en parler d’autres non. La PMA met à mal le couple, ça passe ou ça casse. Certains pourraient se dire , nous n’avons plus d’intimité avec mon conjoint … il/elle ne m’aime plus.. Cela n’a rien a voir avec les sentiments. Si une personne peut se reconnaître dans ce billet et se sentir rassurer , ce sera gagner pour moi.
      J’ai pu modifier l’article en y mettant mon point de vue, j’espère qu’il sera pour le coup, moins bateau.

      1. Pardon Catiminie. Mon message n’avait pas pour but de critiquer la présence de l’article sur le collectif BAMP. Au contraire, à mes yeux tout ce qui touche de près ou de loin à la PMA a sa place ici.
        Ma critique était plutôt tournée vers le magazine. Si nous étions un lecteur et que nous tombions sur ce sujet, le titre nous attirerait de suite, pour découvrir à la fin de notre lecture, que le sujet est un peu vide. C’est ça qui est dommage !

        1. T’inquiètes, l’article était bourré de témoignages de couples, sur les situations qu’ils vivaient en PMA, voir des situations « cocasses » .. Je ne les ai,pas mis… Nouś les vivons assez comme ça… Toutes ces situations peuvent être « dangereuses » pour le couple. Les magazines traitent les témoignages sans apporter une véritable solution ou aide. Pour nouś femmes et hommes de PMA savons très bien que tout n’est pas aussi simple que cela … Et tout ne se résume pas en un petit article… Le problème est bien plus large que ça.. et si en amont nous étions informer de tout , je dis bien de tout… Cela se passerait mieux pour certains couples.. Et puis mon premier « billet » avant la modif n’était pas forcément clair…

  5. c’est vrai que l’article est bateau, juste survoler.
    Consulter un psy pour accompagner le couple, je pense que c’est bien si le couple en ressent le besoin, pas forcément pour la baisse de la libido mais en général.
    Beaucoup trop de magasines, ou articles sur le net pensent que l’infertilité se règle en prenant juste des médocs comme ci on prenait un aspirine, qu’il suffit d’aller voir un psy pour aller mieux.
    Il sont bien loin du compte ….

  6. En tout cas, moi, cet article m’a permis de savoir qu’on n’était pas seul à avoir un perte de la libido. Alors merci.

  7. Sans oublier l’utro-crado qui, en plus d’être dégueu et tue l’amour, est de la progestérone alors que la molécule inhibant la production des spermatozoïdes utilisée dans les essais de « pilule pour les hommes » est un progestatif (une molécule qui calque l’effet de la progestérone). Du coup j’avais peur que la progestérone de l’utro passe dans le sang de mon mari lors des rapports et dégomme les quelques spermatozoïdes survivants dans les culots de centrifugation.

  8. Cela faisait 2 mois que je prenais ma température (6h00… en PMA… pas de samedi, de dimanche, ni de jour férié…)… Il avait fini par comprendre la relation entre évolution de température et ovulation…
    Bref ce jour là… il me demande à demi-comateux… je lui confirme la baisse de température… et là… dans un automatisme… il fait en bon soldat ce qu’il doit faire… on se lève sans un mot… on se met à table en silence… quand tout à coup, la tête basse et le regard dans son bol, IL DEMANDE GRÂCE « je ne peux pas faire ça comme ça » et « je ne suis pas sur commande »… Pourtant pas un « rechigneur » en temps normal… Mais comme je l’ai compris : pas pris un grand plaisir moi non plus…
    De là, rassurés sur l’ovulation et encouragés par les 2 Gynécos, on a arrêté les courbes de températures tyrannisant nos relations (je compte toujours et sens parfaitement mon ovulation), et j’ai accepté de rajouter du sexy à notre vie intime (pas trop mon truc de prime-abord) …
    Pendant le traitement FIV… et le blocage de mon cycle… et bien on a fait l’amour que pour Nous… pour notre plaisir… pour se dire qu’on s’aime… et on s’est pas limité…
    Pour ce qui est de l’accompagnement Psy… je voudrais juste dire que si je le refuse (on parle très bien avec mon compagnon et je ne vois pas, pour l’instant, ce qu’une 3ème personne nous apporterait)… il nous a été proposé au moins 4 fois dans 3 services différents… Nous avons rencontré des équipes supers qui ont tenu compte de nous mais également de notre couple…
    La FIV 1 n’a pas marchée… en route pour la 2ème… Je veux devenir la mère de son 2nd enfant, mais je veux rester son amoureuse…
    … Je ferais mon max pour ça… tout en espérant que la lassitude ne nous gagne pas…

    1. Merci pour ton témoignage, Az16.. je trouve que c’est bien d’en avoir eu conscience tôt , et que la communication soit ouverte. Il est aussi important de ré-apprendre le plaisir pour soi, pour son conjoint. Et non simplement un acte mécanique pour nos protocoles.

  9. Même si cet article n’apporte pas de solution miracle, ça fait du bien de savoir qu’on est pas seuls à réagir comme ça et à se poser des questions…donc tout simplement merci pour l’article et merci pour le témoignage Az 🙂

  10. J’ai beaucoup de connaissances virtuelles ou non, qui ont une baisse de libido, voir une libido à néant. Quand je voyais ça d’un oeil extérieur car à l’époque je n’avais pas encore fais ma 1 ère fiv, mais j’avais déjà les pieds en pma, ça m’a fais très peur. Avec Bichon on s’est promis de ne jamais en arriver là, que faire l’amour était un plaisir rien qu’à nous, que notre enfant ne serai pas conçu dans ce plaisir, alors qu’il ne fallait pas nous enlever ça. Après l’échec de ma 2 ème fiv, j’ai eus du mal, je n’avais plus vraiment envie, on a décidé d’y remédier, ensemble, juste nous deux, on a bien fait 😉

  11. J’ai eu de la chance, beaucoup de chance même au vue du résultat !
    Depuis les essais nous avons réussi à sauvegarder notre vie intime et avons continué à prendre du plaisir pour nous en tant qu’amoureux. Pendant la période avant PMA ça devenait difficile car l’attente commencé à être longue et quand nous avons su que ça ne marcherait jamais nous avons refait l’amour de plus belle. Et miracle, 3 mois avant fiv icsi 2 je suis tombé enceinte ! je commence mon 3ème mois.
    Les miracles concerneraient 1 couple sur 5, ça vaut le coût de continuer à se faire plaisir 😉

  12. En parler, mettre des mots, oui… Même si j’ai l’impression à travers mes lectures de blogs que tous les couples en PMA en parlent, non? Alors, en rajouter une couche chez un psy? Celle de notre centre en tous cas, non merci. Chez nous, creuser encore et encore le sujet n’a pas permis de résoudre le problème. Difficile de se jurer qu’on préserve son intimité à travers les courbes de Huhner et autres courbes de température. Impossible, psychologiquement, de ne pas établir le lien « rapport sexuel – espoir de miracle ». Même si on voudrait « ne pas ». Même si je préfèrerais la jouer autrement.
    Bien avant la PMA, l’infertilité avait déjà bouleversé ma sexualité. Pendant, elle l’a organisée. Aujourd’hui, dans une période où je pense de plus en plus à retourner en PMA pour un deuxième enfant, je me rends compte à quel point elle a marqué mon amoureux. Pour lui, impossible d’envisager pour l’instant cette intrusion dans notre couple (même si, ne rêvons pas, le seul désir d’enfant est, dans notre cas, déjà une intrusion dans notre sexualité).
    Ce n’est la faute de personne sinon de la fatalité. C’est sans doute un bien que des psychologues soient présents dans les centres… mais il faudrait sans doute le faire d’une autre manière. Personnellement, je n’ai pas aimé me rendre au centre PMA, dans le bureau juste à côté de la salle d’écho, pour parler de ma sexualité. Ça la liait encore plus à tout ça…
    Je crois qu’autre chose mérite d’être mis en place, quelque chose de moins intellectualisant, qui permette réellement aux partenaires d’envisager le rapport à leur corps… Et (ici en tous cas) je crois que le monde médical n’est pas prêt à accueillir ce genre de démarche.
    J’ai une assoc’ qui crée des animations artistiques et thérapeutiques et je me suis battue pour que l’on mette sur pieds un atelier réservé aux PMistes, axé sur le ressenti etc. Nous avons ratissé l’ENSEMBLE des praticiens belges. UN SEUL a répondu à notre offre.
    Je crois que la conscience de nos difficultés est loin d’être acquise…

    1. Dans ma vie c’est d’abord les hommes qui ont bouleversé ma sexualité : le 1er m’a rebutée, le 2nd ne m’a pas motivée… et il n’y avait alors même pas l’ombre d’un soupçon de PMA…
      … c’est le dernier, mon Homme, qui m’a fait aimer… et je ne lâcherai pas ça…
      La PMA… pour nous le protocole FIV1… juste un petit grain de sable dans notre couple… C’est vrai que Chéri a du apprendre à gérer le NON et comprendre qu’il ne s’agit pas d’un refus de lui (j’ai parfois juste besoin de câlins et de douceur)… et moi, j’écoute ses envies, je le surprends… et mets de côté (mais pas tout le temps non plus) mes pyj en pilou-pilou TOP CONFORT…
      ….Toutes ces personnes qui se sont associées… investies dans notre projet de vie… qui ont supporté patiemment, même si avec beaucoup d’impuissance, les torrents de larmes (pire qu’un vieux chien…)… les questions parfois cul-cul (même moi j’avais honte de les poser… mais c’était plus fort que moi… fallait)… Ces Psy de centre PMA, là, juste derrière la porte au cas où…Tout ça me fait du bien et me rassure pour la suite (comprendre protocole FIV2 en fin d’année)…
      Oui… tout n’est pas parfais… et chacun vit ces moments avec sa personnalité et son vécu… pourtant, il faut reconnaître ce qui existe (même si ce n’est pas toujours adapté à soi) et ne pas TOUT attendre des autres…
      … Je crois…

      1. Tu as raison az, tout n’est paś parfait, tout ne nous convient pas, tout cela, est une affaire de chacun, par rapport a nos propres besoins.. Mais après plusieurs années de protocoles, de piqûres, de contrôles, etc… Des « malaises » et « mal-être  » arrivent est se cumule. On ne sort pas indemne de tout ça, car malgré toute l’équipe médicale présente , derrière nous, on rentre chez soi avec tous nos  » maux » et on fait avec…

    2. Ma psy dans ma PMA nous a reçue un samedi après midi à l étage maternité …,nous attendions face à deux couples..,ils attendaient que la fille et leur brue respectif, accouche. Nous étions les uns en face de l’autre .. Eux excites par l’arrivée de leur petit -enfant nous, angoissés de ce premier entretien.´
      Un bureau de 4 m² .. Avec une odeur de chien mouillé, un malaise , une gêne pendant l’heure de consultation…ce fut notre premier et dernier Rdv..j’avais la sensation que l’on savait pas ou nous recevoir.. L’étage maternité n’est pas top côté idée je trouve..

  13. Je pense que tout cela, ne pas tout attendre des autres, reconnaître ce qui existe, c’est justement cela dont je parle dans ma maigre contribution. Simplement, je remarque que quand la question est abordée dans mon centre, on ne me répond « que » psy (et, certes, c’est déjà quelque chose). Et quand je (et d’autres) propose d’autres pistes, le corps médical n’entend pas…
    Les blessures du couple infertile peuvent prendre plusieurs visages… Et c’est pour cela que je rebondissais simplement sur l’extrait de l’article « l’aide psychologique en PMA est à revoir ». Mon bien-être sexuel d’infertile est complexe, il dépasse de loin les baisses de libido connues durant les mois de traitement. Et, personnellement, je n’ai trouvé personne dans mon centre qui puisse m’aider sur ce point. La psy qui y travaille s’occupe surtout des rdv pour les agréments FIV par exemple. Peut-être est-elle une sommité dans le domaine, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’elle n’est pas sexologue. Si j’en crois les témoignages que je lis, beaucoup d’entre nous en auraient pourtant besoin…

    1. MDamePMA oh que oui tout cela est çomplexe… Tous ces blocages depuis le début qui prennent de l’ampleur au fur et a mesure des jours.. (Je parle pour moi), cette sensation de ne trouver aucunes issue, mais être rassurer parce qu’avec Mr Cat on en discute.. Et personne ne s’en tient rigueur,,, c’ est déjà un immense soulagement pour moi, pour nous… Mais pour tout le reste ?? comment faire ? Réagir ? Qui voir? je te confirme aussi qu’en avoir parler à la psy de PMA , je suis sortie avec aucune solution .. Mis à part  » ouiii ça touche beaucoup de couple » » et sinon ??? Bah rien se sa part. Cela m’a frustrée , peinée,.. perso , je pense que la prise en charge psy est bien plus complexe que cela peut paraître en PMA.

  14. Je ne voulais blesser personne… et c’est vrai qu’on en est qu’au début de notre cheminement… que (si on veut dire) 20 mois d’essai… dont 8 mois de prise en charge… une FIV 1 « ratée », des RH qui mentionnent une « maladie ordinaire » et des collègues qui me parlent de mes vacances (forcément un arrêt en juillet…)… (mais c’est pas le sujet)…
    Peut-être que j’essaie de me convaincre, mais dans ma vie, en PMA ou ailleurs, c’est Nous qui décidons (même si le résultat nous échappe parfois)… on a le choix (si on peut dire aussi) de rentrer dedans ou de se laisser abattre (j’ai aussi eu du mal à supporter les couloirs du CECOS au sous-sol du CHU proches de l’idée que je me faisait de couloirs d’une morgue… mais la déco, l’odeur… en vrai quelle importance si les pro sont bien là pour nous aider à faire avancer notre projet)… et là pour nous c’est pas possible… Je veux pas subir…
    Depuis que je suis avec mon Homme tout a été difficile… son divorce avec un enfant au milieu, son ex hyper-intrusive et psycho-truc (mais c’est pas un avis médical), l’achat de la maison… Alors pour notre Bébé… aux médecins l’aspect médical… à Nous notre couple…
    Pardon encore… Il n ‘y avait pas de jugement… juste de l’auto-persuasion…

    1. Az16 noooonnn ne t’inquiètes pas, personne n’est blessé , nous échangeons de part nos expériences de vie ( personnel) , de part notre expérience de prise en charge PMA. Et nos divers temoignages sont interessant. Bien sur que nous nous battons tous les jours pour le  » combat de notre vie ».. il y a des jours avec , et des jours sans…et des jours très très bas pour de multiples raisons, tiens rien que pour le boulot et fiv, qui sera un sujet traiter très prochainement, c est une très grande source de stress .. Palier fiv et boulot, les critiques, les regards etc… Sans parler de l’entourage… Bref .. nous essayons de tenir le coup par n’importe quel moyen… La moindre petite chose peut etre bénéfique pour nous faire tenir debout…

    2. Je ne me suis pas sentie blessée 😉
      On est là pour échanger des expériences, et je te souhaite que la tienne continue (pour l’aspect couple!) dans cette voie. Moi, je dois avouer qu’on a du mal tous seuls, même avec toute la bonne volonté du monde. Et qu’on a même du mal avec les psys!
      Pour le reste, j’ai tendance à penser comme toi 🙂
      Bonne chance!

  15. L’après PMA
    Ce qui m’interroge c’est aussi l’après PMA, s’il y a vraiment jamais un après… De mon côté BB1 grâce à FIV1, enfin un miracle… En cours de tec pour espérer vivre cela une seconde fois et donner un petit/frere soeur à notre fille. Mais malheureusement ça ne risque pas d’arriver seul, on n’a quasiment plus de relations avec mon mari depuis 6 mois (notre fille a presque 2 ans). J’ai l’impression qu’il n’a plus de désir. Notre infertilité vient de lui et je crois qu’il a enfouit bien profondément ses sentiments lorsqu’il l’a appris. Il m’a soutenu, on a fait cette fiv1 qui a réussi. Mais maintenant?? je ne sais pas trop comment faire évoluer les choses, j’en parle, j’en parle en lui disant que ça me pose pb, qu’il faut qu’on fasse qq chose.. il se refugie derrière une baisse de moral dernièrement. je suis un peu fatiguée de tout ça, je me demande si la fin de mon couple n’est pas juste programmée… on s’entend pourtant super bien, on est complices mais plus d’intimité ou quasi plus…
    triste..

  16. Après 7 ans d’essais bébé dont 5 ans de pma, mon mari et moi avons bien du mal à nous retrouver sexuellement. J’essaie de me rappeler comment c’était avant le désir d’enfant mais j’ai du mal à me souvenir. Nous avons décidé de tout arrêter, la pma, les essais bébé naturels. Ma dernière courbe de température remonte au mois dernier et ma gynécologue m’a soutenue dans mon souhait de prendre du temps pour nous. Comment vous avez fait pour retrouver du plaisir dans la sexualité?

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