Le Sondage du Samedi: Est-ce simple de parler du collectif BAMP ?

Sondage réservé aux membres d’un couple concerné par l’infertilité bien sur!
BAMP a désormais quelques mois d’existence! Le collectif BAMP a réussi son envol, avec toujours plus de sympathisants à la cause, de lecteurs présents, de synergie qui ont conduit lancer le Collectif dans le grand bain.
Le temps est venu d’aller plus loin, de s’investir encore plus pour faire avancer nos souhaits, listés dans le Manifeste, élargir le cercle, s’adresser au maximum de personnes pour leur faire comprendre ce qu’est l’infertilité, ce qu’est l’AMP et qui nous sommes et ce qui devrait être fait afin que ce parcours déjà si difficile se déroule dans les meilleurs conditions possibles, entourés de la bienveillance de tous.
Seuls nous, les 1ers concernés, avons le pouvoir  et la légitimité de parler du Collectif BAMP, afin de transformer nos souhaits d’amélioration en réalité. Mais est ce que c’est si simple de parler du Collectif, et d’aborder les enjeux collectifs de l’AMP? Est ce que ça vous demande un vrai effort d’aborder le sujet, sommes nous dans une révélation par ricochet de votre infertilité qui vous freine, vous sentez en décalage avec votre entourage à ce titre, vous sentez vous légitime à revendiquer au quotidien sur ce sujet? C’est un sondage particulièrement ouvert!
En viendra 1 autre plus tard, pour découvrir à qui vous parlez de BAMP, à qui vous n’en parlez pas, à qui vous en parleriez…
Mais déjà, là, est ce que c’est simple de parler du Collectif BAMP?
Les autres sondages sont .
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Commentaires à propos de cet article (16) :

  1. prem´s au vote !! Bien sur que je parle du bamp !!! Militante !! Si nous voulons que les choses bougent en France sur la question dé la PMA nous devons nous donner les moyens de le faire…. Et pas seulement en parler… chaques petites contributions apportent sa pierre a l’édifice….

  2. Moi j’aimerais pouvoir faire plus pour la cause de l’infertilité mais j’avoue que c’est difficile. Déjà parce que dans mon entourage familial personne n’est au courant pour nous. J’aimerais faire des choses toutes bêtes comme un j’aime sur FB sur la page du Guide de la fille mais tous mes amis le verront et se poseront des questions.
    Ensuite, parler de Bamp, j’y pense, je sais qu’il y a des personnes dans mon entourage qui sont concernées. Il y a une amie qui a fait 6 FIVs toutes négatives et a fini par adopter, mais je n’ose pas lui en parler, lui demander de se replonger dans ce parcours. Il y a une autre femme que je côtoie qui est en FIV actuellement mais je ne suis pas assez proche d’elle pour lui en parler non plus, je ne connais même pas vraiment son parcours.
    Et sinon j’en ai parlé a une copinaute qui vit dans le même pays que moi et qui m’a conseillé sa gynéco, j’ai pas eu l’impression que ça l’a intéressée…
    Même pour une cause qui nous touche de si prêt, en fait, je me rends compte que c’est pas parce qu’on est infertiles qu’on va se sentir prêt à militer pour Bamp. C’est dommage bien sûr !

  3. Difficile sondage. Je n’ai pas trouvé la réponse qui me convenait vraiment.
    Non, je n’en parle pas autour de moi car personne ne sait pour nos problèmes et personne n’est concerné.
    Par contre, j’ai mis un lien sur mon blog et en ai parlé à une amie en parcours PMA.
    J’espère réussir un jour à me décoincer.

    1. Oui il est difficile ce sondage , et difficile à écrire aussi, d’où le « car  » specifique qui ouvre aux commentaires ( comme tu l’as fait à priori). C’est pas simple de parler d’infertilité, même, et surtout !, quand on est directement concerné!

  4. Même si j ai un fond très militant, je n en parle pas parce que c est un sujet trop sensible pour moi. Apres le post évoquant la démarche auprès des députés j ai été tentée de prendre contact avec le mien mais je crains de fondre en larmes….
    Ma réponse est oui j’ai envie d en parler mais je n y parviens….

    1. Tu sais SAM, lorsque je suis allée voir la députée de mon coin, j’y étais avec mes deux enfants (comblée que je suis) et pourtant pendant tout l’entretien, les larmes et l’émotion étaient très présentes, trop présentes.
      L’émotion fait partie de la vie, il ne faut pas avoir peur d’elle, même si je reconnais que nous voudrions tous pouvoir parler de tout ça, sans affect.

  5. Oui et non.
    Oui, parce que je pense que c’est une initiative qui nous aidera tous et qu’il faut étendre la tribune des infertiles fertiles pour se faire entendre. Alors j’en parle à tous ceux avec qui il est possible de parler du parcours PMA (médecins et proches).
    Non, parce que nous avons personnellement constaté dans notre parcours que certaines personnes ne veulent tout simplement pas entendre parler d’infertilité parce que (attention, ce n’est qu’une supposition), ça remet en cause leur petit monde… et que c’est un tabou social à ce titre. Alors je n’en parle pas à ceux-là.
    Exemple où je suis bamp :
    – j’ai transmis le manifeste aux personnes assez ouvertes autour de moi.
    Exemple où je ne suis pas bamp :
    -j’ai facebook et un blog perso et je ne relaie pas les infos bamp dessus parce que je ne veux pas que tout le monde soit au courant, par déduction, de notre parcours.

  6. Oui mais je suis peu entendu et peu écoutée. Je parle de notre parcours très facilement mais je me rends compte que plus le temps passe plus les gens sont fermés. Aujourd’hui le slogan de la France devrait être « chacun pour soi ». Et puis les gens qui ont des problèmes durables ça fatigue, ça soûle même si j’aborde ça plus en militante qu’en personne concernée. Je twitte BAMP, je le partage sur facebook mais je crois bien que plus personne ne lit mes articles sur l’infertilité ou presque. Ils ne sont pas concernés, ils compatissent mais de loin. Même si les forums spécialisés ! J’ai posté il y a 2 jours un article sur la naissance des bébés originaires d’ovocyte vitrifié en invitant à rejoindre BAMP, en disant que c’était dingue qu’on se réjouisse de ça en France comme d’une super découverte alors qu’au Japon ils pratiquent la vitrification depuis 1999 !!! On a 14 ans de retard ! J’ai eu …. 2 réactions dont une qui disait en gros « oui mais c’est pire ailleurs »…

  7. Je pense qu’il y a différentes sortes d’engagements. Différentes sortes de moments où l’on se sent capable de le faire ou pas.
    Parler, informer, communiquer, à grande échelle, ou à un petit niveau, ce qui compte c’est l’association de toutes les petites voix, pour en faire une grosse.
    Faire de petites actions qui mises bout à bout fondent un grand mouvement.
    Le collectif permet aussi de s’appuyer sur les uns et les autres. De soutenir les actions des uns et des autres.
    Le sujet n’est pas évident, la question du tabou plane souvent au dessus de nos vies, lorsque cela concerne cette chose si simple et naturelle la fertilité et son côté obscure l’infertilité.
    Et puis s’engager pour une cause n’est pas non plus une démarche évidente, pourtant certains s’engagent, montent aux créneaux, mais pour cela ils ont besoin de savoir que derrière d’autres sont là, pour leur apporter du courage, de l’énergie.

  8. Je n’ai pas trouvé la réponse qui me conviens, alors oui j’en parle aux ami(e)s proches et à mon mari mais cela ne va pas plus loin. J’ai partagé un article sur la pénurie du Don d’ovocytes en France sur Facebook (compte ouvert avec mon propre nom et prénom) il y a peu de temps et je n’ai eu aucun commentaire… comme le dis Tittounett les gens ne se sentent pas concernés donc ils ne les lisent pas …
    Mais je me suis promis d’en parler à mon gyneco à ma prochaine visite !

  9. Oui et non.
    En parler sur mon blog oui. Malheureusement, à part ma sœur pour qui le sujet est tabou, je n’ai personne autour de moi qui est en PMA, sinon j’en parlerai. Il m’est arrivé de vous envoyer quelques mails, avec des idées.
    J’aime plutôt être « dans l’ombre ».
    En fait je me vois mal en parler autour de moi car les gens soient ne comprennent pas et c’est donc expliquer l’infertilité et remuer le couteau dans la plaie, soit ne sont pas au courant de ma situation. Je ne peux pas en parler à mon gynéco car bien qu’il soit hyper professionnel, très compétent, j’ai peur de son jugement.
    Par contre, j’y pense, mais j’en parlerai volontiers à ma pharmacienne, qui est au courant de « notre cas », et qui, peut-être, pourra faire passer le message.

      1. ah, et je voulais préciser que bizarrement, mon engagement changera une fois enceinte: je n’aurai plus aucune gêne à dire que si pas de bébé pendant 2 ans après mon mariage = PMA, à parler de PMA, et parler de BAMP.

        1. Je me dis un peu pareil, qu’une fois exaucée ce sera plus facile de dire que si bébé est arrivé à ce moment là c’est parce que la nature l’a décidé et pas nous !

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