Le Sondage du Samedi: Si votre employeur est au courant de votre parcours en AMP, quelle est son attitude face à vos coup de mou et absences obligées?

Sondage réservé aux membres d’un couple concerné par l’infertilité bien sur!

Suite à l’article de Catiminie sur l’inexistence de mesures protectrices pour la femme en protocole d’AMP dans le cadre de son travail, et au sondage sur le même thème de la semaine dernière relatif à l’information (ou pas!) de votre employeur sur le fait que vous étiez en protocole d’AMP, voici un sondage complémentaire afin d’en savoir un peu plus sur ce sujet souvent ignoré, voire sciemment occulté, de la conciliation entre AMP et carrière professionnelle.

Les autres sondages sont .
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Commentaires à propos de cet article (18) :

  1. Après les « tu n’es pas malade vous n’êtes simplement pas compatibles ton mari et toi » j’ai eu droit récemment à « il va falloir faire un choix entre vie pro et vie perso »  » si tu ne fais pas cette formation et que tu fais opérer (drilling prévu début novembre) tu seras rétrogradée ! »
    Bref c’est de pire en pire et mon moral est au plus bas ! Tous les jours je me demande quand et comment cela va se finir …..
    En plus de souffrir de cette situation « perso » qui me gâche la vie, ma vie « pro » est également devenue un enfer….

    1. Il y a des menaces de type chantage qui peuvent être dénoncées à l’inspection du travail. Tu peux aussi demander un rendez-vous en urgence à la médecine du travail. Une bonne crise de nerfs et un arrêt maladie longue durée (tu sais comment ça se passe dans ce cas ? Tu connais ta CC ?).
      Tu as un métier rare ? Tu as essayé de chercher ailleurs ? Je sais que c’est des extrémités mais sinon fais comme certaines d’entre nous : rupture conventionnelle et chômage.
      Moi justement j’ai fais un choix comme le dis ton patron. Ma vie privée avant tout. C’est pas les collègues ou les patrons qui viendront fleurir notre tombe (c’est mon petit slogan à moi).

      1. Tu as eu bien raison tittounett mais rupture conventionnelle c est un accord entre elle et moi et forcement une indemnité. Je sais qu elle ne voudra jamais ! Je suis assistante ressources humaines (ou inhumaines je me demande parfois) et je ne voudrais pas imposer un congé maternité à un nouvel employeur…. enfin c’est ce que je me dis depuis plus de 2 ans maintenant….

    2. Non mais c’ est horrible! Et pour drilling tu parles d’un drilling des ovaires pour OPK? Parce que un des buts de faire un drilling est prevention du cancer de l’uterus et de eviter plein des problemes qui vont avec OPK. Donc c’est bien une operation medicale pour la sante’ meme avant de l’etre pour l’infertilite’. Tu lui a explique’ ca a ton chef? Bon courage, j’espere que ca va s’ameliorer..

      1. Oui je suis opk et le but est de « déboucher » mes ovaires.
        Je lui ai expliqué que le but était de me faire ovuler. Et c’est à ce moment là qu’elle m’a répondu : « tu n’as pas besoin de ça, tu n’es pas malade, ton mari et toi vous etes simplement pas compatibles »

  2. J’ai la chance d’avoir un responsable de magasin dont le frère est passé par la PMA. J’ai joué carte sur table avec lui. lors de l’IAC 3 il a briffé l’équipe qui de toute façon était au courant aussi pour que certaines taches me soient évitées et à réorganiser tout le planning pour que je puisse aller faire l’IAC tranquillement sans qu’il y ait trop d’absence au magasin. Pareillement, il a été au courant du+++ dès que j’ai eu le labooau téléphone, ainsi que mes collègues. Ca m’a permis de rester essentiellement à mon bureau et à ma caisse, ils m’ont épaulé pour que je ne monte sur aucun escabeau, chaise… aucun port de charge lourde, interdiction d’aller servir du pétrôle à la pompe pour les clients car l’odeur n’est pas bonne pour le bébé selon lui. Quand j’ai du aller aux urgences pour des petits saignements et que je suis retournée au boulot les collègues ont eu pour consigne de surveiller que je ne bouge pas de mon bureau. Bref, je crois qu’on peut dire que je suis chanceuse sur ce point.

    1. Ton expérience est intéressante, elle montre que c’est possible pour un employeur et une équipe de faire attention à une personne en situation de traitement pour infertilité.

  3. J’ai la chance d’avoir des horaires flexibles, je peux donc partir tot et arriver plus tard tant que je fais mes heures sur le mois. Et je peux poser des conges du jour au lendemain. Ils ne sont donc pas au courant, meme s’ils doivent se douter de quelque chose vu que ces derniers temps je pose des 1/2 journees presque d’une semaine a l’autre.

  4. En fait, mon employeur me laisse gérer mon emploi du temps (g la chance d’avoir une équipe compréhensive qui n’hésite pas a modifier leurs horaires le cas échéant et ça j’ai beaucoup de chance) donc tant que le travail est fait pour mon employeur c tout ce qui compte. Et ma responsable directe m’a téléphoné pour m’avertire qu’elle était enceinte, j’ai été la première au courant car elle ne voulait pas que je l’apprene au détour d’une conversation ou en voyant son ventre arriver avant elle.. J’ai trouvé ça plutôt délicat de sa part.

  5. Je trouve les résultats de ce sondage surprenant. Je pensais qu’on serait beaucoup plus nombreuses à rencontrer des difficultés… C’est du coup plutôt rassurant que la majorité des femmes puissent s’organiser et concilier vie professionnelle et amp. Mais que faire pour toutes celles (et je reste convaincue qu’elles sont nombreuses!!) qui rencontrent de véritables difficultés, comme le décrit parfaitement Caroline? Ajouter aux difficultés liées à la pma un harcèlement de la part de la hiérarchie et/ou un refus total d’aménager les conditions de travail, c’est absolument inacceptable. C’est une double peine.
    Bon courage à toi Caroline !

    1. Juste pour replacer dans le contexte de la question, cela ne concerne que celles qui ont, volontairement ou pas, informé leur employeur, elles représentent, selon le sondage précédent, environ la moitié des femmes concernées par un protocole de PMA! Pour celles, les 49% restantes, qui n’ont pas fait ce coming out, ce n’est probablement pas uniquement par pudeur mais aussi car elles s’attendent à ce que cela leur pose au moins autant de problèmes que le fait de jongler avec leur boulot!

    2. Je suis d’accord avec Lailalailo. Je n’ai jamais expliqué à mes chefs, j’extrapolais en parlant de problème de santé alors comme ils pensaient plus maladie que stérilité, on ne m’a pas trop fait de souci. On est nombreuse à le cacher …

  6. Je me sens incapable d’en parler à ma supérieure, l’ayant déjà vu réagir face aux arrêts d’un collègue assant par cette épreuve de la PMA : incompréhensions, remarques désobligeantes, bref…rien que je ne me sente la force de supporter !
    Mon astuce à moi ? passer au travail de nuit cette année (parce que mon boulot me le permet). Aucun problème d’agenda, d’absence ou d’arrêts maladie. La contrepartie c’est le deuil difficile d’une place dans une supère équipe de jour, d’un travail tellement plus passionnant en journée, et de quelques 36h sans sommeil par ci par là, quand j’enchaîne ma nuit au boulot avec une journée au centre de PMA !
    Bref, il s’agissait d’un choix sympa :
    – soit les remarques de la supérieure et la galère pour justifier chacunes de mes absences par un arrêt maladie, pas toujours facile à obtenir.
    – soit abandonner à contre coeur mon poste et mon équipe de jour temporairement (mais jusqu’à quand !!?)

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