Le Sondage du Samedi: Combien de gynécologues avez-vous consultés avant de tomber sur le « BON » ?

Sondage réservé aux membres d’un couple concerné par l’infertilité bien sur!
Irouwen nous propose cette idée de sondage!
La pratique médicale est difficile, c’est un fait. L’infertilité, avant son diagnostic et après, un combat de tous les instants. Il ne s’agit pas de soigner un rhume 1 fois, mais bien de prendre en charge une pathologie au long cours, un couple en détresse, sur une problématique obscure pour la plupart avant d’y être confronté, de tenir compte de la part psychologique et des impacts des échecs sur le moral, de savoir (vouloir ?) faire preuve d’empathie .
On ne consulte pas en infertilité comme on consulte pour une cheville foulée. On a d’autres attentes. Et parfois, le médecin qui correspond à ces attentes n’est pas le 1er consulté, parfois pas le 2eme non plus.
Combien de gynécologues avez-vous consultés avant de tomber sur le « BON » ? Celui en qui vous avez confiance, pour sa pratique technique, et qui vous rend confiants sur l’issue de votre projet ?
1 seule réponse possible, en gradation de la situation, lisez bien toutes les propositions pour ne pas louper le petit détail qui change!
Les autres sondages sont .
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Commentaires à propos de cet article (15) :

  1. J’ai consulté une gynécologue de ville au bout de 8 mois, mais j’ignore si ça compte… Ensuite, direction pmaland. On était plutôt contents du contact qu’on avait avec le gynéco, sauf qu’après 3 iac foirées et 2 fiv + 1 tec qui n’ont rien donné, on réfléchit à changer de crèmerie… Soit il cherche des explications et on reste avec lui, soit on ira voir un confrère. On irait bien dans le public (pas de dépassements d’honoraire et équipe beaucoup plus humaine apparemment), sauf que c’est assez loin de chez nous…

  2. C’est la surprise à chaque rendez vous. Par contre j’ai vu 6 ou 7 gynécos (à vue de nez, j’ai arrêté de compter…) avant que l’un d’eux évoque sérieusement mon problème d’endométriose (avec les suites qu’on connait…)

  3. J’ai eu beaucoup de chance : mon gynéco « normal » de l’époque m’a immédiatement dirigée vers LE médecin spécialiste de la PMA quand je lui ai parlé de projet bébé. Je lui en serai éternellement reconnaissante !

  4. Ma 1ère Gynéco de ville n’a pas du tout été à l’écoute quand j’ai débarqué au bout d’un an d’essais infructueux. C’est moi toute seule qui ai cherché sur internet pour prendre rdv au centre PMA le plus proche.
    Le gynéco n’était pas désagréable, mais au fil des tentatives la confiance s’est détériorée. On n’avait pas l’impression d’être correctement pris en charge. Au bout de 4 IAC et 1 FIV, on a changé de centre et donc de gynéco.
    C’est + de route et + de fatigue mais on ne regrette pas, la 3ème gynéco a l’air d’être la bonne…

  5. J’ajoute que les 2 centres dans lesquels j’ai été / je suis suivie sont des centres publiques, mais que j’avais toujours affaire au même gynéco. Heureusement!

  6. J’ai consulté en arrivant dans une nouvelle région et j’ai eu une chance terrible : test de hunher immédiat = problème et la réflexion dont je me souviendrais toujours « ah moi vous savez je suis une gygy de ville généraliste mais la stérilité c’est pas mon domaine du tout alors aller voir le docteur M. de la PMA, je lui envoi votre dossier ». Elle n’est pas allée plus loin et on a été envoyés en PMA directement. ça nous a fait gagner un temps fou. Idem en PMA : pas 36 essais, dès le 1er on nous annonçait qu’à 99% ce serait le don. Bref, on a été très chanceux. Je ne remercierais jamais assez cette gygy.

  7. J’ai coché le 1er fut le bon, car ma gynéco de ville m’a tout de suite dit quand je suis allée la voir car mes règles ont mis du temps à revenir après mon arrêt pillule, si au bout de 6/7 mois il n’y a pas de grossesse, à votre âge faudra s’inquiéter. C’est moi qui est tardé j’ai attendu plus d’un an. Ensuite, après le test d’Hüner elle nous a dirigé vers le seul centre de notre région, vers notre gynéco, qui est super. On a eu de la chance.

  8. J’étais suivie par une gynéco de ville mais au bout d’1 an d’essais infructueux, c’est à ma généraliste que je me suis adressée, et qui nous a adressée à gygy miracle.

  9. Mon gynécologue habituel (secteur public) a diagnostique l endometriose dès les premiers signes et après la coelioscopie elle dirigée vers un confrère pma (secteur privé). Nous avons un bon contact et un bon suivi mais tjs pas de bb après 3 fiv. Et devant l aggravation de l endo il m a adressé a un professeur spécialiste de la maladie. Ce dernier doit m opéré et apres retour au gygy pma. On a l impression d être entre de bonnes mains. Mais malheureusement cela ne suffit pas pour avoir le petit bout tant attendu…

  10. Impossible de répondre à cette question. J’ai eu mon premier test positif au bout de deux mois mais grossesse extra utérine. Suivie du même problème y 4 mois plus tard. L’hopital m’a alors demandé de consulter en pma pour que je fasse une fiv et éviter la GEU. Évidement, renvoyée aussi vite de la pma sans consultation gynécologique. Puis une fausse couche précoce juste après. Une enquête personnelle m’a fait douter de ma capacité à procréer. Courbes de températures merdique ( que personne ne m’a demandé de faire ), échographies qui me disait que mon utérus semblait bizarre. Mais mon gygy et la pma ne se sont pas inquiétés puisque je  » tombais » enceinte en claquant des doigts.
    Oui, mais mal!
    J’ai fini par faire 600 kilomètres pour réaliser une échographie 3D qui m’a révélé un utérus deformé par le Distilbène que ma mère a pris durant sa grossesse. Ce docteur m’a expliqué qu’il me serait difficile voire impossible de porter un enfant. Je suis revenue avec ça chez le gynéco pma du début qui m’a fait faire quelques examens et qui m’a annoncé que ma reserve ovarienne était pourrie et que je venais à lui fort tard, et puis que le Distilbene, bah, ce n’etait pas un problème… Donc un mauvais mais le seul a 2h à la ronde. J’ai donc poursuivi. Puis je me suis faite jeter après une fiv avec transfert impossible pour cause de col fermé, transformé en tec. On est allés un peu plus loin dans une pma publique de grosse ville où, il nous a semblé, on a été super bien accueillis. Gentillesse, ça changeait. Mais je me suis faite jeter il y a quelques jours lors de mon protocole fiv parce que mes ovaires n’ont donné qu’une cohorte hétérogènes d’ovocytes. 2 prêts à être ponctionnés et 8 juste en dessous… Et au revoir. Plus de fiv ( je n’en ai fait qu’une officiellement pour la sécu). Pas d’Iac parce que je risquais d’avoir une grossesse multiple. Un comble.
    Donc, sommes nous tombés sur les bons? Ça veut dire quoi…
    Pour nous, le bon serait celui qui nous donnerait la chance de faire une fiv, une vraie, au moins une ponction.
    Pour la médecine, le bon, c’est celui qui fait faire des économies à la sécu, qui ne fait pas chuter les pourcentages de réussite de son centre… Qui pousse vers la sortie ceux qui ont trop de soucis pour espérer avoir une grossesse aboutie…?
    En tout cas, je ne suis pas tombée sur un gygy Bamp…

  11. Pour nous le 8ème gynécologue fut le « BON ». C’est à dire, celui avec qui nous nous sommes vraiment sentis écoutés, pris en compte, et surtout très bien suivi.
    Pour résumer le parcours assistance médicale à la procréation, ma gynécologue de ville, puis une nouvelle car changement de région, puis le « spécialiste pma » chu+cabinet privé de chez moi, puis le chef de service du chu, puis un nouveau gynécologue de ville, puis son remplaçant, puis Une gynécologue spécialisée don sur la banlieue parisienne, et ENFIN une autre gynécologue spécialisée don d’ovocyte sur Paris.
    La seule qui a regardé mon gros dossier vieux de 10 années d’examens, la seule qui a tout noté dans ces tableau pour évaluer l’évolution des différents résultats, la seule qui a proposé des examens sanguins très poussés permettant de mettre en évidence des problèmes jamais évoqués avant, celle qui nous accompagné dans notre deuxième tentative don d’ovocyte à l’étranger.
    La seule a qui j’ai envoyé un faire-part pour lui annoncer la naissance de nos enfants, pour la remercier encore une fois.

  12. je pense que le problème n’est pas le nombre de gynécos rencontrés mais plutôt au bout de combien de temps on a trouvé le bon, qui nous a pris au sérieux et nous a bien pris en charge.
    Comment penser à l’infertilité quand on ne nous en a pas parlé et qu’on met tout sur le compte du stress? Or dans le cas des infertiles, le temps c’est des bébés!

    1. Au bout de combien de temps est aussi effectivement une question très pertinente…..qui fera sans doute l’objet d’un prochain sondage.
      Merci Dranzine.

  13. J’ai eu la chance qu’après un spermogramme foireux, ma gynécologue de ville nous dirige toute de suite vers la PMA.
    Elle nous a fourni une liste des médecins du centre privé et du centre publique, en soulignant ses « favoris ».
    Nous avons choisis le centre privé et une des gynéco de la liste ; ce fut la bonne !

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