Endométriose, la recherche progresse !

Le 7 janvier 2014 sur France Info, mes oreilles se tendent en entendant « endométriose ».
La journaliste Brigitte Fanny-Cohen, parle d’une équipe de l’Inserm de l’hopital Cochin qui travaille sur l’endométriose et sur la mise au point d’un test génétique permettant de diagnostiquer et ainsi de mieux traiter en amont les femmes susceptibles d’être touchées par cette maladie très douloureuse ayant un impact très négatif sur la fertilité.
La journaliste précise à la radio que l’étude de l’équipe de l’INSERM a permis de mettre en évidence un lien quatre fois plus élevé d’être atteinte d’endométriose sévère à l’âge adulte, pour les jeunes filles absentent (car règles trop douloureuses) pendant leur scolarité au moment de leur règle. Ce diagnostique précoce permettrait aussi de traiter plus précocement.
Nous vous rappelons aussi, que le collectif BAMP sera présent aujourd’hui (13 mars) à Paris pour soutenir la marche contre l’endométriose, organisée par Lilli-H. Venez nous rejoindre, marchons ensemble !!! Rendez-vous Gare Montparnasse à partir de 13 heures (départ de la marche à 13 h 30) pour former le groupe BAMP.

Voici l’article tiré du site de France-Info.

Une équipe médicale française a fait une découverte qui pourrait, dans l’avenir, changer la prise en charge des femmes atteintes d’endométriose.

L’endométriose. © Fotolia.com – © vladimirfloyd – Fotolia.com

L’endométriose est une maladie un peu taboue, dont on ne parle presque jamais. Les symptômes de l’endométriose sont peu glamour, il s’agit de douleurs pendant les règles et les rapports sexuels. Des douleurs parfois très violentes, pouvant perturber considérablement la vie des patientes.

Les causes

Les causes ne sont pas bien établies. On sait que la génétique en est une composante importante : une femme, dont la mère a souffert d’endométriose, présente sept fois plus de risques d’en payer le prix à son tour.
On connaît mieux, c’est le mécanisme d’action de cette maladie : elle est provoquée par la présence anormale d’endomètre dans la cavité abdominale. L’endomètre est ce qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Ce tissu se développe tout au long du cycle menstruel et s’élimine au moment des règles s’il n’y a pas de fécondation, s’il n’y a pas de début de grossesse. Mais lors d’une endométriose, le sang ne s’écoule pas normalement. Il a tendance à refluer.  Les cellules de l’endomètre  viennent alors se placer sur les ovaires, les trompes, entre le vagin et le rectum, l’endomètre peut même envahir la vessie ou les intestins.

Les conséquences

Ces cellules de l’endomètre, qui sont anormalement positionnées, vont subir les mêmes stimulations hormonales que les cellules situées à la bonne place, dans l’utérus. Du coup, elles se mettent à saigner aussi, au moment des règles, aux mauvais endroits, dans la vessie, les intestins…
C’est ce qui explique ces douleurs parfois violentes que les femmes subissent. Mais toutes les patientes atteintes d’endométriose ne vont pas être affectées de la même manière. Certaines vont souffrir d’une forme légère ou modérée. D’autres, un tiers environ, vont présenter des formes plus agressives avec des complications potentielles, la plus redoutée étant l’infertilité.  Pour avoir un bébé, beaucoup de ces femmes vont mener un véritable parcours du combattant : chirurgie, inséminations, fécondations in vitro… avec ou sans succès d’ailleurs !

Le test génétique

L’intérêt de l’étude menée à l’hôpital Cochin, c’est l’espoir d’un test génétique permettant de prévoir à l’avance celles qui seront à risque des formes les plus sévères, notamment avec une atteinte ovarienne.
Pour lire la suite de cet article, c’est par ici
http://www.inserm.fr/thematiques/biologie-cellulaire-developpement-et-evolution/dossiers-d-information/l-endometriose

Commentaires à propos de cet article (10) :

  1. J’ai été opérée en juillet dernier à Cochin par cette équipe (le docteur Pietro Santulli, dont le chef de service est le Professeur Charles Chapron) qui m’ont justement fait participer à une étude (recueil de mes données médicales pour recherche sur l’endométriose).
    Des années de douleur pendant les règles, des années d’infertilité, et un début de grossesse 10 jours après la coelioscopie !!
    Le docteur Santulli, c’est mon magicien !!
    Une équipe que je recommande à toutes les femmes atteintes d’endo qui ont la possibilité de se déplacer jusqu’à Paris. Je n’ai jamais regretté ce choix, une prise en charge très pro, un diagnostique rapide et efficace, une réponse thérapeutique qui l’a été tout autant, au delà même de nos espérances.

  2. Espérons que cette marche réunisse toute une foule! On ne parle pas assez de l’endométriose et beaucoup trop de femmes se sentent seules face à cette maladie et à son diagnostic long et souvent semé d’embûches.
    Un observatoire a d’ailleurs été créé et relaye les informations sur la marche d’aujourd’hui, j’en parle sur mon blog mais voici le lien: http://www.oz2020.com

  3. je vous recommande aussi l’émission de radio de France Culture « révolutions médicales » animée par René Frydman dont le thème était : « L’endométriose : osons en parler ! « http://www.franceculture.fr/emission-revolutions-medicales-l%E2%80%99endometriose-osons-en-parler-2014-03-04

    1. merci pour ce lien.
      Est-ce que tu souhaites être inscrite sur la liste des amis de la cause avec ton blog en lien ?
      Est-ce que tu souhaites adhérer à l’association Collectif BAMP ?

  4. Bonjour , j’ai 30 ans et je suis atteinte endométriose stade 4 de la maladie je me suis fait opérer il y a deux ans d’un kyste ou j’ai subi une ablation de la trompe droite a cause de l’endo , et la j’essaye depuis d’avoir un enfant mais rien fiv1 rien donner FIV 2 j’attends les résultats pour LE 6oct j’espère que c’est un plusse , mais cette maladie est très contraignante fatigue beaucoup de fatigue et je ne comprend pas pourquoi elle n’ai pas considérer comme maladie chronique

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