Le sondage du Samedi : En cas d’échec en PMA, vous faites quoi ?

Parfois, il faut aborder ce qui nous fait peur. En face.
Nous nous le savons, le succès en AMP n’est pas garanti. Loin de là.
La prise en charge en France s’arrête à 43 ans , ou après utilisation du stock de 6 insémination et 4 FIV complètes.
Et après, on fait quoi?
On persévère ? Malgré les claques, malgré l’enfer du parcours, physique et moral.
On s’autorise à dire stop ?
Dites nous votre état d’esprit. Vos certitudes.
Ou si vous ne savez pas aussi, car comment savoir à l’échec d’IAC n°4 si on sera assez forts pour continuer à prendre des claques .
 
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Commentaires à propos de cet article (12) :

  1. C’est justement pour répondre à cette question que j’ai créé mon blog. Il est difficile de répondre au sondage et de donner une réponse précise car c’est un cheminement où petit à petit se dessine un avenir sans enfants même si on tente l’impossible…

  2. Et la GPA ?
    Au cours de notre parcours, enchaînant les échecs, nous avons fait des démarches en vue d’une adoption. Le ton a été tellement alarmiste au Conseil général de notre département (au moins 6 années d’attente au minimum, pas de nourrissons à confier, seulement des enfant à partir de 4-5 ans, « à particularité » ou des fratries…) que nous avons laissé tomber l’idée. Déjà pris dans notre parcours du combattant, impossible pour nous de se projeter dans un nouveau combat de cette ampleur.
    Notre bouée de sauvetage, à nous, c’est de se dire qu’après les 4 fameuses FIV, nous irons aux États-Unis pour avoir recours à la GPA.

  3. Dora , tu peux cocher « oui nous irons directement à l’étranger « . Il n’y a pas de précision sur la GPA en particulier , comme il n’y en a pas non plus pour le don d’ovocyte. Le sondage porte plus sur notre état d’esprit pour la suite que sur les techniques à disposition ou pas en France. Si tu as un sondage à proposer sur le sujet, n’hésite pas !

  4. Questionnaire trop douloureux. Une fois remise de mon opération je ferai la fiv 4…impossible pour le moment d envisager l après 😟

  5. Il y a aussi l’option « nous ne ferons pas toutes nos tentatives remboursées par la sécu en France et nous partirons à l’étranger en vendant un rein ou en nous endettant sur 10 ans ». C’est un peu notre état d’esprit du moment, compte tenu de notre histoire. On se trompe peut-être, mais nous avons quelques raisons de penser que les laboratoires français (du moins ceux que l’on connaît) sont techniquement sous-équipés (et donc ne nous donnent pas toutes nos chances en l’état actuel de la médecine). Qui plus est, les centres PMA en France, compte tenu du nombre de patients et des moyens mis à disposition (ou simplement parfois du manque de tact criant de beaucoup de médecins ou personnel soignant), nous traitent vraiment comme du bétail. Je ne parle pas seulement de l’aspect humain (on ne veut pas des câlins, même si on préfère cotoyer des médecins sympas), mais thérapeutique. Par exemple, concernant le nombre d’embryons à transférer (pour ceux qui arrivent à cette étape où la question se pose, petits « veinards »… notez les guillemets à veinards car on apprend vite à relativiser…), dans notre centre, les biologistes choisissent à notre place de prendre le risque ou non d’une grossesse multiple en dépit de mon âge (37 ans). A croire que le patient, aveuglé par son désir d’enfant et pauvre incompétent qu’il est, n’est pas capable de prendre une décision seul en pesant les chances de grossesse d’un côté et les risques des grossesses multiples de l’autre. Un patient, cela ferme sa gueule ou ça démissionne ? Allez courage à tous pour affronter ces difficiles questions que l’on espère tellement ne pas avoir à se poser…

  6. Difficile de répondre vu que ma dernière FIV DO a marché mais pour nous c’était la dernière en France soit la 3ème remboursée par la sécu. On avait déjà prévu d’utiliser notre dernière FIV DO remboursée par la sécu à l’étranger et après (tellement facile de dire ça maintenant mais à l’époque c’était nos projets, aurait-on eu la force ? ..) on avait décidé d’arrêter les frais et de vivre sans enfant.

  7. Sujet douloureux …
    Nous partons pour les iAd en belgique (beaucoup plus de réussite en belgique qu’en France et pas d’attente contre 18 mois dans notre CECOS) apres 6 fivicsi (3 seulement ont compté pour la sécu) et nous gardons notre dernière FIV au cas ou les iAd ne marchent pas.
    Parallèlement nous avons engagé une procédure d’adoption, nous avons eu l’agrément fin 2013.
    Pour l’instant une vie sans enfant est inanvisageable, mais je dis bien pour l’instant.

  8. Difficile aussi de répondre.
    En fait, en France je me bats pour que l’on fasse notre deuxième FIV mais j’ai déjà essuyé deux refus. La troisième pma nous a accepté. Après, je crois qu’on laisse tomber, j’ai pourtant encore quelques mois, 14, avant la péremption officielle française.
    Partir à l’étranger, pour un don d’ovocyte, ou une GPA, le rêve, mais comme c’est si bien dit, en s’endettant pour 10 ans? Et puis la GPA, on peut vraiment être parent de son enfant, légalement, un jour?
    Et comme c’est également dit plus haut, notre démarche d’adoption nous pèse beaucoup. Pas question d’adopter dans 6 ans, avec énormément de renoncements.
    Je crois que nous préférons ne pas avoir d’enfant du tout que d’avoir un enfant trop âgé, dans une éternité…
    Reste à être certains d’avoir tout essayé de ce qui était physiologiquement, psychologiquement, et, malheureusement, financièrement possible pour nous. Pour pouvoir renoncer sans en crever de douleur mais apaisés.

  9. Je ne peux pas répondre à ce sondage car j’ai l’immense chance que la 3eme fiv remboursée par la secu ai marché. En revanche j’étais dans un état de fatigue et lassitude extrême lorsque j’ai tenté cette fiv. Si ça avait été négatif je comptais arrêter là. En revanche, mon mari aurait voulu persévérer coûte que coûte ! Nous n’étions pas d’accord sur cette question là. En meme temps les hommes ne subissent pas les traitements physiquement et en terme dorganisation logistique avec les horaires de travail.

  10. Sujet très compliqué…
    Il manque une option peu avouable mais pourtant bien réelle à ce que j’ai constaté : changer de conjoint.
    J’ai vu des Fiv 5 refusées, le couple exploser et les ex devenir parents très vite avec le nouveau conjoint…
    J’ai vu aussi des couples exploser et se recomposer sans enfant…
    Et puis des couples accueillir la grossesse et exploser quand même !
    La PMA fait partie des facteurs d’usure des couples.
    C’est compliqué de se projeter et pourtant c’est indispensable. D’où l’atelier que nous proposons mardi avec envie fécondé pour justement explorer les options avant même d’être obligé de les vivre (encore quelques places…)

  11. Je ne sais pas dire… Ça me semble trop loin, trop difficile a envisager… Je ne suis pas sûre de croire que l’étranger puisse nous apporter une solution si en France rien n’a fonctionne… Sauf pour le don. Si nous prenons ce chemin un jour, oui, nous irons a l’étranger je pense…

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