Le sondage du Samedi : Quand se considère-t-on comme infertile ?

Quand se considère on comme infertile , dans son coeur et face aux autres ?
A quel moment « bascule-t-on » dans l’infertilité ? quand se sent on infertile, soi même ou via son couple ? Est ce qu’on accepte ce sentiment, cette « étiquette », au fond de soi? Est ce qu’on la refuse ? ou finalement revendique t on l’appartenance à cette communauté à défaut d’une autre ?
Ce sondage n’est que prétexte …
Exprimez vous!
 
[polldaddy poll=8078609]
 
 

Commentaires à propos de cet article (20) :

  1. Pareil aussi pour moi dès le diagnostic endométriose enfin établi comme avant je galerais sans savoir ce que j »avais… J’ai su que ce serait difficile d’avoir un enfant et mais pensais pas que je n’y arriverai pas…

  2. Clairement quand on m’a dit que j’étais infertile – euphémisme pour stérile dans mon cas vu que je suis en DO.
    Même quand j’étais en PMA je ne me considérais pas comme infertile. C’est bête hein mais je considérais les FIV comme une petite étape dans mon parcours pour avoir un enfant genre une prise d’antibiotique quand on est malade et zouh.
    Mais quand on m’a dit que j’étais en IOP là ça a tout changé.
    Maintenant je me présente comme quelqu’un de stérile, j’avoue que sans ovocyte, je me considère plus comme stérile que comme infertile. J’aime appeler un chat un chat ! lol

  3. A 20 ans, alors même que je n’avais même pas d’amoureux ou de projet d’enfants.
    On m’a dit:  » Vous êtes OPK, très longues périodes d’aménorrhées, n’attendez pas d’avoir le boulot de vos rêves, une belle maison, une belle voiture et un beau compte en banque ( bon je n’ai toujours rien de tout ça hein 🙂 ) mais dès que vous avez trouvé le papa de vos rêves, il ne vous faudra pas traîner ! J’ai eu beaucoup de chance de ne pas le rencontrer trop tard.
    Je me suis donc toujours sentie infertile.
    Par la suite, lorsque l’on m’a découvert une trompe bouchée et de l’endométriose, bien évidemment je me suis sentie encore davantage infertile…

    1. Ah ben là je ne sais que dire. Idem que toi pour le diagnostic tôt sauf que le medecin ne m’avait pas sorti ce meme discours, mais juste un « ca sera un peu plus difficile ». Bon courage à toi

      1. Merci beaucoup Bounty Caramel ( ton pseudo me fait saliver à chaque fois que je le vois 😉 ) , je te souhaite également beaucoup de courage. Cela me rend triste de lire ton témoignage car je suis certaine que beaucoup de couples gagneraient du temps si le discours était plus alarmiste. Certes ce serait stressant mais au moins réaliste…

        1. Oh, ne t’en fait pas. Je savais, et ouf en effet. Sans que les médecins ne me le disent, je savais plus ou moins (mais pas aussi clairement) les impacts possibles. Ma mère est OPK et nous a tous eu par stimulations, donc je m’en doutais lorsque le diagnostic a été formulé. Pour d’autres filles OPK, qui n’ont pas eu cette chance, c’est clair, c’est dingue d’entendre la sous-estimation de temps à autre sur cette maladie. Bises et plein de courage

          1. Merci, et beaucoup de courage à toi aussi ! C’est la première fois, et c’est très intéressant, que j’entends le témoignage d’une fille opk dont la mère l’était également…On en sait tellement peu sur les origines de cette maladie…Bises Bounty Caramel

      2. Je suis aussi OMPK, je l’ai su un avant de débuter les essais bébé. Le gynéco de l’époque m’a prévenue que ce serait un peu plus difficile que la normale pour tomber enceinte. Je n’ai pas trop attendu avant de consulter pour infertilité mais certains des gynécos suivants n’ont pas pris le problème assez au sérieux à mon sens, d’autant plus que mon homme a aussi des soucis de sperme.
        Il a fallu que je change plusieurs fois de gynéco pour que l’on me propose un traitement plus adapté.
        Maintenant, au bout de 4 ans d’essais et 2 ans 1/2 de traitements, enfin, je n’entends plus les médecins dire que l’on est jeune ou que c’est dans la tête …
        Les OMPK sont fréquents, certaines femmes tomberont enceinte sans trop de problème mais pour d’autres, le parcours est loin d’être simple.
        Bon courage à vous 2.

          1. Bon courage les filles. Moi j’ai eu droit, en changeant de région donc de gynéco à : « Vous n’avez plus vos règles depuis un an? ben alors, on s’en fiche, ce ne sont pas des règles que vous voulez, juste un bébé, et ça n’a aucun rapport !!!  » Et aussi, « OPK? Mais ce ne sont pas des kystes sur vos ovaires, juste tout un tas de follicules immatures qui stagnent là! » Bref , effarant, car c’est une maladie hormonale plutôt assez fréquente, et souvent, ils ne savent pas, ne veulent pas savoir, n’en tiennent pas compte…Que c’est rageant d’avoir besoin d’eux pour faire notré bébé ! Tout plein de courage à vous les filles! bises

  4. En fait j’avais une intuition avant le diagnostique mais je pensais juste qu’on aurait du mal, je me suis pas sentie « infertile ». J’ai vraiment accepté cette définition à l’échec de la 1ere fiv.

  5. Je ME suis pensée infertile très très tôt. Aujourd’hui, le problème est identifié comme étant d’origine masculine. En théorie donc, je ne suis pas à proprement parler infertile (non parce que nous on sait bien que c’est déterminé dans le cadre du couple, mais pour les gens autour c’est plus compliqué).
    En général, je dis que JE suis infertile ou qu’on ne peut pas avoir d’enfants. Les vrais cons à qui il est inutile d’expliquer le détail, je dis que je suis stérile. Ça en calme certains…

  6. Moi c’est LE jour où le gynéco m’a annoncé que mon AMH était basse pour mon âge, et qu’on allait directement en IAC.
    La claque.
    C’était le 13 juin 2012.

  7. c’est une question super interressante je trouve! en y reflechissant jai toujours cru qu’il nous fallait juste un petit coup de pouce, que fondamentalement on devait avoir des enfants que c’etait ecrit…. comme si c’etait impossible que nous n’ayons pas denfants ensemble! 7 stim simple – toujours je croyait toujours qu’on avait vraiment rien de grave lol au final 1ere Fiv classique sans embryon j’ai perdu espoir mais je me suis dit que c’etait juste une erreur.. la prochaine marcherai forcement en ICSI! et non toujours pas d’embryons! (nos gamètes ne fusionnent pas) la j’ai fais une chute! mais la plus grande chute de ma vie! depuis ce temps je suis entierement et a 100% infertile, avant mes 2 premieres FIV j’etais infertile mais pas autant lol (maintenant j’en suis a 5 fiv dont 3 sans bry on tente 3 IAC voir moins et on passera certainement au don… ou je suis sure que ca marchera! j’espere ne pas recommencer la meme erreur 🙁 )

  8. Compliqué.
    Toujours eu un sentiment que je n’aurai pas d’enfant.
    Rassurée quand je suis tombée enceinte mais ivg car fraîchement quittée.
    Puis deux GEU. Là je suis allée en pma sur les conseils de l’hopital.
    Vous êtes très fertile, qu’ils m’ont dit. Sans vérifier. Mais une trompe en moins et 38 ans, ça leur allait.
    Puis œuf clair et fausse couche.
    Puis découverte du syndrome Distilbene, de mes ovaires pourris, de mon utérus riquiqui.
    Retour en pma, pile un an après.
    Et là, bilan catastrophique, vous êtes limite stérile. C’est limite tro tard, qu’est ce que vous avez foutu…
    Je crois que je me suis sentie différente très jeune, mais carrément infertile à l’annonce du Des. D’ailleurs, depuis, plus aucune prise de sang positive…

  9. moi on ne me l’avait jamais fait ce diagnostic OPK, il a fallu 2 ans et demi et un gynéco spécial infertilité pour savoir que c’était le cas. Pourtant je culpabilisais déjà après 6 mois d’essai (la blague) car j’avais toujours eu des règles irrégulières et me doutais que ça ne tournait pas rond. Quand le spermiogramme a aussi donné une oats, ça ma rassurée paradoxalement, car on était entre de bonnes mains et que le gynéco nous a dit qu’on était un cas « simple » pour une FIV avec ICSI. Bref, il ne faut pas laisser trainer, et surtout, arrêter de croire que c’est le stress qui empêche te faire tomber enceinte. Ca c’est de la connerie.

  10. La nature humaine est ainsi faite que l’on croit toujours que l’on va y « échapper », aux blouses blanches ! Et les amis qui nous racontent que tiens, comme c’est bizarre, la veille de consulter, paf, enceinte, nous conduisent aussi à se persuader que non, tout va bien, la surprise va arriver. Et puis finalement non. Notre parcours est un peu compliqué, mais au début c’était « du coté de monsieur », comme disent les médecins, qu’il y avait infertilité (qu’il a très mal vécu car il culpabilisait énormément de ne pas pouvoir « me faire d’enfant »…comme si c’était aussi simple… ) Puis dès la 1ère fiv au centre pma, la 2nde baffe (le double effet Kiss cool): diagnostic d’endometriose dès premiere echo de controle (on se demande comment nos médecins n’ont rien vu avant), et aucun embryon transférable, nos gamètes sont des loosers. Là, comment dire, on a vraiment su que l’on était pour très longtemps dans la case « infertiles ». Et comme on est attaché à la parité à la maison, et ben on a équilibré le diagnostique, c’est plus simple. Mais je savais que j’étais déjà dans la case « vieille pour avoir des gosses »(!!!) depuis mes 36 ans. L’affiche dans la salle d’attente du gynécologue specialiste pma avec la courbe rouge de fertilité qui se casse la gueule m’a traumatisé pour longtemps (je compte faire un commando pour l’arracher un de ces jours : informer c’est important, mais exposer la valeur fertile des femmes façon CAC 40 je trouve cela franchement inadapté…)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *