L’interview du mois – L’équipe Dunkerque-Perpignan

BAMP : Bonjour  à l’équipe  « Dunkerque-Perpignan en VTT », tout d’abord comment vont les mollets ? 1200 km à VTT ce n’est pas rien pour les muscles des jambes, ainsi que pour l’ensemble du corps. Comment allez-vous ?
FRED : Bonjour, Pour ma part, les mollets vont très bien, pas une seule crampe pendant tout le périple, le plus dur a été pour les fesses, qui elles ont vraiment souffert, sinon le reste du corps a bien suivi.
SIMON : Bonjour, dans l’ensemble je vais plutôt bien, l’entraînement qui a précédé le périple a porté ses fruits. Même si les jambes ont souffert sur certaines étapes, elles ont toujours sues m’emmener au bout des étapes et repartir le lendemain. Pas de grosse douleur à signaler et pas de grosse crampe (je crois que j’en ai eu qu’une ou deux). Les plus grosses douleurs ont été celles du fessier même si après quelques jours, et un bon réglage de la position de la selle, tout est rentré en ordre.
François : Bonjour, Je vais bien également. Les mollets et les jambes se portent bien. Deux terribles crampes le matin avant de partir le Dimanche 27 Juillet (Liencourt) et aucune force dans les jambes le Mercredi 06 Août (Lacaune), journée qui  restera gravé à vie dans ma mémoire tant cela a été dur physiquement et mentalement. Les fesses ont énormément souffert (osseux et fortes irritations) et ça pendant 14 jours. Malgré tout, une excellente organisation, des paysages magnifiques (on a vraiment un beau pays), des chansons en pagaille et de très grands fous rires.
 
BAMP : Coté alimentation comment vous êtes-vous organisé afin de tenir le choc ?
Fred : Pour l’alimentation, il y a Aline et Mélanie qui tous les matins préparaient  2 sandwiches/pers. (thon/mayo ; jambon ; fromage ;…) et je prenais 6 barres de céréales  + 6 pom’ potes, il y a aussi une gourde rempli de boisson énergisante et le camelbak (sac à dos avec gourde intégré) avec  2L d’eau, je le remplissais dans les cimetières.
SIMON : Niveau alimentation, nous n’avions pas à nous plaindre (d’ailleurs je n’ai entendu personne dire qu’il avait faim). Le matin nous prenions un bon petit déjeuner  à base de pain, beurre, confiture, nuttela et jus d’orange. Pour le midi, nous avions 2 sandwiches (équivalent d’une baguette) au thon, jambon ou fromage. Pour les pauses nous avions des pom’potes et des barres de céréales. En arrivant au camping nous prenions un goûter et le soir nous mangions normalement.
François : Sur ce point, rien à dire ! Tout était parfait : 2 grands sandwiches chaque jour préparés par Aline et Mélanie. 5 pom’potes + 5 barres de céréales. Une gourde avec boisson énergétique était aussi prête. Et notre sac à dos contenait  2 litres d’eau, ravitaillement dans les cimetières des villages lors de nos étapes. Ajouté à cela, un petit déjeuner très copieux (baguette fraîche tous les matins au nutella ou à la confiture et jus d’orange), nous commencions nos étapes avec un organisme bien remplit.
BAMP : Vous vous êtes préparé physiquement avant le départ, pensez-vous que cela a été suffisant pour tenir notamment,  pendant les passages difficiles ?
Fred : Oui je me suis entraîné avant de partir, j’allais quasiment tous les jours au boulot en vélo (14km/jours) et 1 à 2 fois par semaine, j’allais rouler 40/50km en rentrant du boulot, je pense que cela a été très bénéfique pour les passages difficiles.
SIMON : Je pense que mon entraînement à été bénéfique dans l’ensemble puisque le corps à suivi du début à la fin malgré quelques gros coups de fatigue (notamment la 8eme étape). Pas de blessure à signaler.
François : A ce niveau, je suis très déçu car je n’étais absolument pas préparé à ce genre d’épreuves. Je ne pensais pas que j’allais avoir autant de difficultés (surtout dans le Tarn). J’ai été blessé (tendinopathie au tendon d’Achille) au mois de Juin.  Les footings (50 minutes) et les randonnées VTT le dimanche matin au mois d’avril et juillet n’ont clairement pas été suffisants. Un entraînement journalier aurait été plus que nécessaire mais mes horaires de travail ne m’ont pas permis de le faire. Sinon, pas de blessures particulières mis à part une grosse chute en région Parisienne sans conséquence.
BAMP : Pas trop épuisé par les enchaînements jour après jour de 100 Km (de plat, de faible dénivelé, puis de fort dénivelé), comment avez-vous vécu cela ?
Fred : Pour moi, je n’ai jamais été épuisé, le matin, quand on se lève, on sent que les jambes ont travaillé, on n’est pas des robots  non plus J !! Mais j’ai, ou plutôt mon corps a bien encaissé les enchaînements des étapes à mon grand étonnement d’ailleurs.
SIMON : L’enchaînement des étapes s’est relativement bien passé, je ne suis jamais arrivé à la fin d’une étape en me disant « Demain je serais incapable de rouler ». Je pense que le moral a joué beaucoup dans ce périple, j’avais tellement envie d’aller au bout du voyage que je ne pensais pas à l’abandon. J’étais toujours motivé pour reprendre la route le lendemain.
François : Repartir tous les jours n’a pas été trop difficile sauf pour les fesses qui ont énormément souffert. Ce périple a été dur pour les fesses et surtout dans la tête. J’ai préféré les montées que les descentes, certaines étaient vraiment très dangereuses. Je tire un grand coup de chapeau à Fred qui m’a vraiment impressionné lors de ces nombreuses descentes car il les a toutes passés.
BAMP : Avez-vous rencontré des difficultés particulières auxquelles vous n’étiez pas préparés ? Si oui, comment les avez-vous gérés ?
Fred : Oui, il y a eu quelques difficultés, comme nous suivons une trace GPS qui  a été créé par un site internet suivant les données des utilisateurs, il y a des moments où c’était des chemins pédestres, donc impossible de rouler, j’ai donc du marcher sur plusieurs kilomètres (j’aime pas la marche) en trainant le vélo dans des endroits déjà difficiles d’accès à pieds donc imaginez avec un vélo !!
SIMON : La plus grosse difficulté pour moi fût les 28 premiers km de l’étape 8. Mon corps était très fatigué même si je n’avais pas de douleur particulière, je ne prenais pas de plaisir et mes yeux se fermaient tous seuls alors que je roulais. Il a fallu prendre son courage à deux mains et surtout rouler tranquillement pour finir cette étape. Fred était là pour motiver les troupes ce qui m’a beaucoup aidé. Nous avons également rencontré quelques erreurs de tracé, mais grâce au GPS nous avons pu couper et retomber sur le tracé.
François : Nous avons rencontré quelques difficultés sur le GPS avec des endroits difficiles d’accès que nous avons dû emprunter à pied. (1.5 km à pied en falaise avec le VTT par exemple). Le Samedi 02 Août (Allanche), Le Samedi 09 Août  (Leucate) surtout le Mercredi 06 Août (Lacaune) me resteront gravé à jamais dans ma tête tant la difficulté était extrême. Le froid pour le 02 Août et les jambes en coton le 06 Août. Rien n’y à fait. Heureusement que Fred et Simon m’ont encouragé durant ces difficiles moments car seul, il y a longtemps que j’aurais abandonné. Je terminais ces étapes à mon rythme et le but était vraiment d’aller au bout de ce périple, coûte que coûte…
BAMP : Vous n’êtes  pas dégoûtés du VTT ?
Fred : Non pas du tout, au contraire, j’ai vraiment aimé découvrir tous ces paysages, ceux que seuls les Vététiste ou les piétons peuvent découvrir,  ceux que l’on ne prend pas le temps de regarder en voiture, ça me donne envie d’en découvrir encore et encore.
SIMON : Dégoûté n’est pas le mot, j’avoue qu’à la fin du périple lors de notre semaine de vacances, je n’avais plus envie de remonter sur mon vélo. Néanmoins, cela ne m’empêche pas de refaire des sorties VTT le dimanche matin comme avant et de prendre du plaisir
François : « Dégoûté du VTT » est un peu fort je trouve ! Je dirais NON mais j’en avais vraiment assez. Hors de question de remettre mon fessier sur un vélo pendant notre semaine de vacances. Bon, j’ai quand même dû aller chercher des baguettes le Mardi matin… à vélo. Ce samedi 30 Août, nous nous sommes remis sur notre VTT, pour une randonnée nocturne, en sachant que j’avais rangé mon VTT depuis le 09 Août.
BAMP : Une fois que vous étiez parti et presque arrivés au Canet, pensez-vous que vous auriez pu aller plus loin ? Si oui, pendant combien de kilomètres supplémentaires ?
Fred : Oui je pense que j’aurais pu continuer à rouler, mais combien de kilomètres, je ne sais pas du tout.
SIMON :  Oui, je pense que j’aurais pu continuer à rouler encore. Définir un nombre de kilomètre c’est compliqué, il y a beaucoup de facteurs qui rentrent en jeu (distance, dénivelé, temps, etc). Pour être honnête, je n’aurais pas pu remonter à vélo.
François : Je peux me tromper mais, je ne pense pas que j’aurais pu aller beaucoup plus loin tant le mal aux fessiers était important. 14 jours de vélo, il faut quand même le faire. Je me répète, mais avec un entraînement plus complexe, je pense que j’aurais eu plus de facilités.
BAMP : Êtes-vous satisfait du résultat du défi  1Km= 1euro ?
Fred : Je suis plus que satisfait du résultat, quand on se disait objectif 1200€ pour 1200km je trouvais cela énorme, je me suis dit on arrivera difficilement à  1200€. Pour moi, les 1000€ c’était déjà inespérés, alors quand j’ai vu objectif 3600€, franchement je me suis dit, on y arrivera jamais.
Mais je suis tombé sur le « cul » quand j’ai vu tout cet élan de générosité et d’encouragements. Je suis extrêmement fière d’avoir contribué à récolter autant d’argent  qui pourra aider je l’espère des gens que j’aime. 
SIMON : Très satisfait, je ne m’attendais pas à autant de générosité. J’avais misé sur un résultat de 1200 euros, j’en suis loin et c’est tant mieux 😉 Espérons que cet argent permettra de faire  bouger les choses et qu’il permettra au Collectif BAMP d’entreprendre les actions nécessaires à cela.
François : Très très heureux, c’est incroyable ! Tant de générosité, c’est génial ! Je pensais récolter 1000 euros au maximum mais on m’aurait dit, tu récolteras 3100 euros avant de partir, j’aurais dit « mais reviens sur terre ». J’ai beaucoup de fierté d’avoir pu apporter autant de dons à l’association BAMP qui, je l’espère, pourra encore se développer.
BAMP : Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce périple ?
Fred : Au début, quand Simon a lancée l’idée, je me suis dit, ça peut être sympa. Quand on a commencé à en parler plus sérieusement et que de l’entourage commençait à nous dire des choses comme  « ce n’est pas possible/vous êtes malade/ vous y arrivez pas/… » Pour moi, ils me défiaient, ça tombe bien, j’aime bien les défis, j’ai juste répondu « on verra !!! »
Ensuite il y a eu l’idée de rouler pour une cause, cela n’a fait que renforcer l’idée de participer à ce périple.
SIMON : Ce périple était un moyen d’allier passion et vacance. Traverser plusieurs régions de France dans lesquelles je ne me serais sûrement jamais arrêté auparavant était très motivant. Le faire pour une bonne cause a décuplé  cette motivation…
François : Cette idée a été proposée par Simon le 06 Juillet 2013 lors d’une balade le long de la Deule à Lille. Le Lundi suivant, nous recevions un mail de Simon nous expliquant le fameux périple. J’ai adhéré de suite. Étant un passionné de sport, l’idée m’a tout de suite plu. Notre entourage n’y croyait pas du tout (« vous êtes des malades », « en VTT, pas possible »,). Je disais « on verra bien ».
Dans un deuxième temps, ma motivation a pris plus d’ampleur car nous allions rouler pour récolter des fonds et donc pour une association. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai réalisé que j’allais vraiment partir en VTT et rouler 1250 km.
BAMP : Ce voyage a-t-il été à la hauteur de vos  espérances ?
Fred : Oui, j’ai vu beaucoup de beaux paysages, traversé des types de chemins que je n’avais encore jamais fait.
SIMON : Oui largement, j’en ai pris plein la vue et j’ai appris des choses sur moi même et mes capacités.
François : OUI grandement. J’ai vu de magnifiques paysages, des chemins très escarpés et j’ai appris à me surpasser, à rester humble dans n’importe quel circonstance.
BAMP : Quel est votre plus beau souvenir et le plus mauvais ?
Fred : Je n’ai pas un plus beau souvenir, chaque région que j’ai traversée a un beau souvenir, par le charme d’un petit village, par le paysage qui est verdoyant ou forestier etc….. Donc difficile d’avoir un beau souvenir. Par contre le plus  «mauvais » même si je ne trouve pas forcement de mauvais souvenir mais on va dire le moins agréable, c’est l’étape 8, pour arriver à Allanche, quand on a fini les 20 derniers kilomètre sous la pluies et l’orage, sans rien trouver pour s’abriter, et que l’on faisait que monter, monter, monter et s’approcher de plus en plus de l’orage, pas une habitation croisé sur 15km, pas de réseau mobile et bien même s’il en avait eu, en cas de problème, les filles n’aurait même pas pu venir nous chercher car de un, elles étaient embourbé au camping, et de deux, le chemin que nous empruntions  n’était pas praticable pour le minibus.
SIMON : Je n’ai pas UN plus beau souvenir mais j’ai DES beaux souvenirs… Il est vraiment difficile de sortir un élément du lot tellement nous avons vu de belles choses
François : Tout a été beau, les paysages, les encouragements l’un envers l’autre, les sourires sur les visages de Simon et Fred, mes pleures à l’arrivée  à Lacaune le Mercredi 06 Août. L’arrivée à chaque étape, content d’avoir terminé. Tout restera beau. Une expérience mémorable. les discussions en général drôles et parfois les yeux dans les yeux.
BAMP : Qu’est-ce qui a été le plus difficile à gérer ? (les côtes, les intempéries,  les problèmes mécaniques et crevaisons, les coups de mous physiques)
Fred : C’est sûr que les côtes sont compliquées à gérer car on ne sait jamais quand elles vont s’arrêter, donc le rythme est compliqué à trouver. Pour les intempéries et les problèmes mécaniques, je ne vais pas me plaindre car même si on a eu de la pluie, et quelques crevaisons, ce n’est pas énorme au vu du  nombre de km que l’on a fait et dans les chemins que nous somme passé.
J’ai la chance d’avoir eu juste un petit moment de coup de mou physique, cela m’a permis je pense, de motiver Simon et François dans des moments plus dur, je pense que si on aurait eu tous les 3, un coups de mou, cela aurait été compliqué de finir peut-être.
SIMON : Nous n’avons pas eu de problème mécanique et le nombre de crevaisons (moins de 10 pour nous 3) est très raisonnable au vu du nombre de kilomètre. Le plus dur à gérer sont les montés (parfois interminable) et si le moral ne suis pas c’est encore plus compliqué. Mais dans l’ensemble, je n’ai pas de moment vraiment difficile.
François : Pas de problème mécanique particulier mis à part des crevaisons qui je pense sont relativement minces. Les montées ont vraiment été difficiles (20 km parfois et on se demande quand cela s’arrête).
BAMP : Et le plus facile ?
Fred : Les descentes !
SIMON : Les descentes
François : Les descentes mais certaines d’entre elles ont été très dangereuses où plus d’une fois, je me suis dis « je vais casser mon VTT en deux ! »
BAMP : Avez-vous rencontré des personnes sur les routes, qui vous ont interrogé sur votre périple (hormis les différents journalistes qui vous ont interview pendant le voyage) ?
Fred : Oui, nous avons rencontré quelques personnes sur notre trajet qui nous ont demandé ce que l’on faisait. Mais pas énormément (maximum 10 personnes) comme nous prenions souvent des petits chemins.
SIMON : Nous avons rencontré quelques personnes sur la route mais pas énormément, l’itinéraire n’était pas très fréquenté
François : Oui, nous avons rencontré des personnes  (10 grand maximum).
BAMP : Est-ce que ça été simple pour vous de parler de l’infertilité, notamment avec les journalistes ? En avez-vous parlé avec d’autres personnes ?
Fred : Ce n’est jamais simple de parler d’un sujet qui est pour l’instant toujours « tabou », mais dans l’ensemble ça a été je pense.
SIMON : Je n’ai pas eu de problème pour parlé de l’infertilité, nous étions là aussi pour ça. En parler ouvertement casse un peu le mythe du sujet tabou.
François : Je n’ai pas eu de problème particulier. Cela s’est relativement bien passé.  Je n’ai pas peur d’en parler aux gens que je rencontre qui plus est, aux gens que je ne connais pas particulièrement.
BAMP : Ce voyage vous a-t-il permis de décompresser du métro-boulot-dodo ? Avez-vous pris du bon temps sur vos vtt ?
Fred : Oh que oui ça décompresse du train-train quotidien,  j’ai pris énormément de plaisir à traverser la France en VTT en compagnie de Simon et François.
SIMON : Décompression totale, j’ai pris énormément de plaisir. Le retour à la «réalité » est quant à lui beaucoup plus difficile.
François : Décompression entière pendant 3 semaines. Et ça, cela fait un bien FOU ! Beaucoup de plaisir avec mes 2 compères, une superbe expérience qui restera longtemps dans les mémoires.
BAMP : Quel est pour vous, le lieu traversé qui vous a le plus marqué positivement ? Et celui qui vous a le plus marqué négativement ?
Fred : Même réponse que la question 11
SIMON : Le lieu qui m’a marqué le plus positivement est sûrement le camping de Crézancy en Sancerre, j’ai trouvé que le lieu était vraiment beau et apaisant. Je m’y sentais bien et j’y serais volontiers resté quelques jours. Le lieu le plus négatif est sans hésitation le camping de Leucate, je n’aime pas trop les bains de foule mais arriver dans ce lieu et ce camping hyper touristique,  où on était les uns sur les autres, je ne m’y suis pas senti bien !
François : Le lieu qui me restera gravé est le superbe village d’Ognon, j’en suis resté bouche bée !
Par contre, Leucate n’est vraiment pas TOP, je n’y passerais pas mes vacances !
BAMP : Pendant les 15 jours de ce périple avez-vous l’impression d’avoir découvert des choses sur vous-même ?
Fred : Je ne pensais pas tenir aussi bien le coup, j’ai découvert que mon corps pouvait tenir le coup sur 1200km
SIMON : Oui bien sûr, j’ai appris à repousser mes limites et j’ai appris qu’avec de la volonté, rien n’est impossible.
François : Oui, aller au bout de soi-même, se surpasser, « se vider » physiquement et mentalement.
BAMP : Avez-vous eu le sentiment d’être allé plus loin que les limites physiques et psychiques que vous vous connaissiez ?
Fred : Non, je n’ai pas le sentiment d’avoir atteint mes limites.
SIMON : Oui c’est évident !
François : OUI, c’est certain !
BAMP : Est-ce que le fait d’avoir réussi ce voyage, vous apporte quelque chose de plus dans votre quotidien ? Une énergie nouvelle pour affronter les affres de la vie quotidienne, une fierté supplémentaire pour embellir un peu plus votre personnalité ?
Fred : Oui, cela m’apporte de la fierté, je suis fière d’avoir réussi, fière de remballer tous ceux qui nous ont dit « vous n’y arriverez pas », cela montre qu’il ne faut pas baisser les bras. Aline avait mis ça un jour sur sa page facebook « Faire de sa vie un rêve et de ses rêves une réalité » je la trouve adapté à la réponse.
SIMON : Je suis fier d’avoir accompli ce voyage. Maintenant, je sais que je suis capable de réaliser mes rêves à condition de le vouloir. J’ai acquis une certaine confiance en moi.
François : Je suis fier d’avoir réussi ce périple. J’ai appris l’humilité et le surpassement de soi-même. Je ne pensais vraiment pas avoir autant de difficultés. Rien n’est acquis tant que ce n’est pas accompli.
BAMP : Maintenant que vous l’avez fait, seriez-vous partant pour le refaire, à l’identique ? Modifieriez-vous certaines choses, au niveau de l’organisation, des étapes, du dénivelé ?
Fred : Peut-être/pourquoi pas, mais pas dans l’immédiat, ça représente beaucoup d’investissement quand même, mais si c’était à refaire, il y aurait des changements, comme ne plus réserver les campings à l’avance, nous serions libre de prendre une journée de repos quand on veut pour visiter quelques villes que nous n’avons pu visiter, juste traversées  ou aperçues au loin.
SIMON : A l’identique non, si c’était à refaire, j’aimerai pouvoir visiter d’avantage tout ces lieux que nous avons traversés. J’aimerai partir en autonomie totale et aller là où le vent nous mène… Au niveau de l’organisation, rien à redire, tout le monde a parfaitement joué son rôle !
François : A l’identique, non car, il y a tellement de belles choses à voir en France (patrimoine, culture, gastronomie, paysages, etc…) que j’aimerais  m’y arrêter plus longtemps. De plus, cela représente une grosse organisation matérielle et logistique.
BAMP : Est-ce que vous conseilleriez ce type de défi à vos amis ?
Fred : Oui je le conseillerais, on a qu’une vie, il faut en profiter.
SIMON : Je conçois que ce ne soit pas du goût de tout le monde que de passer 8h par jour sur un vélo mais ça vaut vraiment le coup. Je recommanderai ce voyage à tous ceux qui veulent couper avec la routine ! Y’a pas mieux !
François : Oui, je conseillerais à n’importe qui de le faire. Nous n’avons qu’une vie et il faut la vivre tel qu’on la souhaite.
BAMP : Motivés pour un autre voyage ?
Fred : Pas pour le moment, il faut que j’avance dans les travaux de la maison J
SIMON : Des idées de voyages j’en ai plein la tête. Cette première expérience n’a fait que décupler mes envies…S’il n’y avait pas autant de contraintes, je ferai volontiers de ma vie un voyage…
François : Oui, je souhaiterais faire un beau voyage à vélo en famille. Advienne que pourra ! On verra bien….
Merci, Messieurs ! Pour votre engagement, votre détermination et votre persévérance.
N’oubliez pas d’aller lire les comptes rendus de chaque étapes, ainsi que de visionner les vidéos (de certaines descentes !) et les photos que nos trois amis ont réalisés pendant leur périple, pour partager avec nous la beauté des paysages traversés. Par ici

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