Stress et infertilité, comment en parler?

Stress et infertilité, comment en parler?

n, Docteur en médecine et psychothérapeute, vice-présidente de l’Association Française pour la Médecine Comportementale, a publiée un article sur le Huffington Post, sur la conséquence du stress sur l’infertilité.
Encore une fois, il est démontré que le stress en parcours d’infertilité à son importance et serait « source » de difficulté ou d’échec à réussir à tomber enceinte. 
Comment « lâcher prise » dans un tel parcours qui dure quelques fois depuis de nombreuses années ? Comment éviter le stress lorsque l’accumulation des échecs est une réalité ? Quand les femmes subissent des fausses couche ? Comment ne pas être traumatisée par un tel parcours ? Certes un accompagnement chez un psychologue est proposé aux couples au sein de leur PMA. Est-ce la solution afin d’éviter le stress et l’angoisse de ne pas être parents un jour ? Surtout ce qui fonctionne chez l’un ne fonctionne pas forcément chez l’autre. Comment ne pas être stressée lorsque nous subissons au quotidien la réalité de ne pas être parents ? Lorsque nous connaissons les statistiques, pour rappel 1 couple sur 2 ressort d’un parcours AMP sans enfants.
Trouver des moyens afin de faire face au stress est envisageable mais pas à la portée de tous les porte-monnaie.

« Le stress, même s’il n’est pas la cause de l’infertilité, vient très fréquemment compliquer la vie des femmes qui ont des difficultés à commencer une grossesse. On sait notamment que le niveau de stress ressenti par les femmes souffrant de troubles de la fertilité est comparable à celui de personnes qui souffrent d’une maladie grave.
Le fait de ne pouvoir débuter une grossesse lorsqu’on a décidé que c’était le bon moment et le bon partenaire est souvent pour une femme jeune l’occasion d’une première rencontre avec le système médical : consultations répétées, tests diagnostics multiples et intrusifs, confrontation finale à un diagnostic redouté.
Pour ajouter à ce parcours du combattant et à la détresse déjà ressentie, lorsque le désir d’enfant se fait intense et que la grossesse se fait attendre, le monde paraît soudainement peuplé de femmes enceintes et de couples avec bébés. »
La suite de l’article : Ici

Commentaires à propos de cet article (8) :

  1. Est ce que vraiment tous les centres PMA proposent un accompagnement psy ?
    Je serais curieuse de voir cette étude sur l’impact du niveau de stress sur les débuts se grossesse.

  2. C’est le genre d’article qui me gêne beaucoup car c’est énormément culpabilisant pour les pmettes. Je suis moi-même de nature anxieuse et la PMA n’a pas amélioré mon niveau de stress. Ce Dr Nathalie Rapoport-Hubschman parle « d’études récentes ». Je suis allée lire l’étude (en anglais et la version entière!), elle semble sérieuse, notamment sur la taille de l’échantillon (818 couples). Par contre, elle a été présentée à un congrès au Canada en mai 2004 et date donc de plus de 10 ans. A l’échelle de la PMA, c’est énorme, 10 ans c’est un tiers de son existence. En 10 ans, les techniques ont heureusement évolué ainsi que la prise en charge. La question que je me suis posée tout de suite est: quel est le profil de ces couples intégrés à l’étude? Age? Pathologies? etc. On ne le sait pas, je suppose que les profils étaient divers et variés. Je me suis dit que le niveau de stress était quand-même très lié à la probabilité de réussite. Je m’explique: quand on vous dit que, vu la qualité de vos gamètes et votre âge, il y a 5% de chances de réussite, ça peut générer plus de stress que si on vous dit « vous êtes jeunes et on vous transfère des blastos, il y a 50% de chances que ça marche! ». Cela me semble alors logique que le taux de réussite soit lié à la probabilité donnée au départ et donc indirectement au taux de stress. J’insiste sur le « indirectement ». Je ne sais pas si je suis assez claire. D’ailleurs, ils en parlent dans l’étude. Pour la version avec les 5% de chances, je suis bien placée pour en parler, c’est ce qu’on nous a dit il y a 3 ans au tout début de notre parcours PMA.
    Quant à la 2ème étude, sur le « lâcher-prise », elle a été effectuée sur 88 patientes, c’est bien trop peu pour en tirer aucune conclusion que ce soit.
    Enfin, tout ça c’est un peu comme quand on nous dit : « Vous y pensez trop, partez en vacances! ». Je n’ai plus envie d’entendre ce genre de remarques…
    Bien sûr, je suis d’accord, il faut encore améliorer la prise en charge pour le bien-être des patients, mais il me semble qu’il y a de plus en plus de psy dans les centres de PMA (c’est le cas ici à Toulouse, dans les 2 centres) et certains proposent aussi des méthodes alternatives (hypnose ou acupuncture par exemple).
    Alors, pour ma part, je ne veux pas donner d’importance à ce type d’études, sinon je stresse de stresser 😉

    1. C’est la 1ère chose que je me suis dites en lisant l’étude. Le côté culpabilisant est assez redondant en PMA.

    2. Si ça peut t’aider : j’ai stressé comme une dingue tout du long et je suis encore sous antidépresseurs. Et pourtant…
      Donc faut relativiser quand même. Ya 10.000 facteurs qui influent et franchement je crois que ceux sur lesquels on a soit disant la main ne valent pas grand chose…

  3. Bien-sûr que ce parcours du combattant est stressant, et comment ne peut-il ne pas l’être ?
    Je suis d’accord avec Fortuna, cette étude parait un peu incomplète, et cela change tellement d’un centre PMA à un autre, et le stress en dépend. Quand un centre de PMA vous dit qu’il faut juste y croire et etre optimisite pour que cela marche, et qu’un autre vous redit que medicalement il y a plusieurs solutions possibles pour votre problème et qu’ils sont un des meilleurs centres PMA en France. Je peux garantir que le médecin n’apporte pas la meme dose de stress aux patients….Entre un médecin qui sait où il va, et ce qu’il cherche, et un autre qui vous considère que comme un enième patient avec un numéro……Ce n’est pas du tout la même prise en charge, et l’espérance, la confiance envers le centre PMA, l’optimisime qui en découle…..
    Pour mon cas perso, en étant convaincu e d’avoir trouvé trouvé enfin le bon médecin qui allait pouvoir nous aider et à faire que je suis enfin enceinte aujourd’hui, je me suis tournée vers l’homeopathie et le yoga, et mon stress a énormément baissé, meme mes proches m’ont fait remarqué mon calme meme en période de traitement……N’hesitez surtout pas à faire du yoga, prendre de l’homeopathie, aller voir un microkiné (qui travaille aussi sur d’eventuels blocages…), et surtout changer de centre PMA, quitte à faire 200 km de plus, mais si ça marche et que c’est un des meilleurs centres en France, c’est le but qu’il faut voir, pas les kms !…..chez moi ç’a vraiment bien marché, et je l’ai conseillé à toutes les femmes que j’ai pu croisé dans mon centre de PMA et qui souffraient, et les rassurer sur le centre de PMA qui s’occupait de nous et qui est pour moi un des meilleurs centres sinon le meilleur (Cochin pour ne pas le citer ! lol !)….

  4. Bien que le stress soit une cause de nombreuses pathologies ou autres états morbides, il n’est pas pour autant une cause d’infertilité ou de troubles de la grossesse. D’autant que si un tel constat est avéré, il devrait être appuyé par une étude approfondie et pointue. En effet, si c’était le cas, il aurait été la première cause de la mortalité dans le monde, tellement il envahi notre quotidien.

  5. Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à trouver cela très culpabilisant.
    Pour faire stresser quelqu’un, rien de tel que lui asséner qu’il ne faut pas stresser !
    Je suis une anxieuse chronique, enceinte de trois mois et je ne vois pas où cela a posé un problème dans mon parcours Pma. Je suis suivie dans un CHU ou j’aurais aimé qu’ils accordent un peu de temps aux explications et aux être humains que nous sommes (en plus de leur énorme technicité). Cela aurait pu faire baisser le niveau de stress…

  6. et quand on pense que lorsqu’on est une ‘fille distilbene’ avec pas d’uterus on arrive encore à attendre des c..de psys !!……qui pensent toujours que c’est ‘dans la tete’ …………………………

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