POUR l’anonymat, POUR l’information des enfants et POUR la rémunération des donneuses

Beaucoup de visuels pour présenter les résultats du questionnaire bioéthique BAMP, au sujet de cette complexe question du don de gamètes :

  • anonymat ou non anonymat ?
  • mention don engendrement  ?
  • informations identifiantes ou non indentifiantes ?
  • gratuité du don pour les donneurs-euses ?
  • gratuité du don pour les receveurs-euses ?
  • information des enfants ?
  • double-don ?
  • don relationnel ?

Voici vos réponses sur toutes ces questions.
Si vous voulez vous remémorer les profils généraux des personnes ayant répondus à ce questionnaire, c’est par ici.

Pour ceux qui n’auraient pas le temps de décortiquer toutes les vignettes, voici en résumé vos réponses :

  • NON la levée de l’anonymat des donneurs et des donneuses de gamètes pour 54,1% des personnes interrogées
  • NON à la mention de « don d’engendrement » sur les actes de naissances des enfants pour 67,2% des personnes interrogées
  • NON aux informations identifiantes sur le donneur, la donneuse pour 44,5% des personnes interrogées
  • OUI aux informations non-identifiantes pour 60,7% des personnes interrogées
  • OUI pour dire à l’enfant qu’il est né grâce à un don de gamètes pour 51,3% des personnes interrogées
  • OUI au double don de gamètes pour 79,2 % des personnes interrogées
  • OUI à la rémunération des donneuses à 63,8%, car la démarche est contraignante (40,3%) et oui  à 49,3% pour les donneurs aussi sur le principe d’égalité.

 
 


 
 

 


 





 
 
 




 
 





 
 

 

 
 

Commentaires à propos de cet article (4) :

  1. Bonjour, oh la la ! Les réponses sont plutôt inquiétantes : un petit 51 % seulement pour dire à l´enfant le don de gamètes !!!
    en cohérence avec les 54 % contre la levée de l’anonymat , les 67 % contre la mention du don d’engendrement dans acte de naissance special’protege,
    Illogique avec les 60 % de volontés de donnés non identifiantes (qui servent à quoi alors ?)
    Je trouve ces réactions inquiétantes et immatures, ne plaçant pas l’enfant au centre du débat des parents.
    Une PMA pas réfléchie.
    Malheureux !

  2. Bonjour, ce que je trouve malheureux c’est de faire un amalgame entre toutes ces données et traiter les couples infertiles en souffrance d’immatures.
    Je regrette comme vous le fait que seuls 51% souhaite dire la vérité à l’enfant sur le don de gamètes (mais au moins il y a une petite majorité). Cela n’a cependant rien à voir avec la levée de l’anonymat : ne mélangeons pas tout. Tout vient de la définition des « origines » de l’enfant : que sont ces origines sinon l’amour et la volonté puissante de ses parents d’avoir un enfant?
    Quant à cette mention de « don d’engendrement » sur les actes de naissance, où va-t-on? on créerait alors 2 catégories d’enfants, les « PMA » et les autres, impossible!
    Croyez moi, lorsqu’on entre dans un parcours PMA, quelle que soit l’issue, la réflexion sur sa propre filiation et prégnante, et bien davantage que chez les couples fertiles.

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