Deuil périnatal, fausse-couche

Deuil

En ce jour particulier, n’oublions pas ceux qui sont partis  (bien) trop tôt. Et notamment ceux qui n’ont pour la plupart pas connu la vie mais qui ont pourtant existé dans les nôtres.

Mercredi 15 octobre 2014 était la journée de sensibilisation au deuil périnatal. Un sujet souvent tabou. Mais un sujet encore plus présent parmi les couples en PMA, qui connaissent la fragilité de la nouvelle vie qui s’installe et qui pour certains vont cumuler plusieurs fausses-couches ou perte d’un petit né trop tôt, ou partis trop vite à cause d’une maladie.

Les couples A.M.P.  sont briefés dès leur entrée en AMP par l’équipe qui les prend en charge, des taux de fausse couche et des risques augmentés d’une naissance prématurée. A tous les stades de la grossesse c’est un choc, une blessure. Après tant d’attente, parfois des années, c’est un gouffre, qui pose la question inévitable « vais je encore devoir attendre aussi longtemps pour un nouvel espoir« . Comment se remettre à vivre après cette perte terrible ? Cet enfant tant rêvé que l’on ne pourra jamais bercer et voir grandir, cet enfant que l’on porté au creux de son ventre, celui dont on a dû accoucher mais que l’on entendra pas pleurer dans son berceau.   Comment poursuivre sans lui, sans eux ? Comment se réengager dans un parcours d’AMP, pourquoi et quand ?

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Crédit photo BAMP !

Fausse couche: comment s’en remettre?

 Par , l’Express septembre 2014

Souvent banalisée, une fausse couche bouleverse pourtant les couples qui la vivent. Comment surmonter cette épreuve ? Témoignages de couples et explications de Marie-José Soubieux, pédopsychiatre.
Les conséquences psychologiques d’une fausse couche dépendent du terme de la grossesse, mais pas seulement. « Certaines femmes peuvent s’effondrer après une fausse couche précoce. Tout dépend de la manière dont la grossesse a déjà été investie psychologiquement », explique Marie-José Soubieux, pédopsychiatre, psychanalyste et auteure du « Berceau vide » (éditions Erès).
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Des effets différents en fonction de la situation

La situation du couple, le temps d’attente avant un test positif, la projection plus ou moins élaborée de ce bébé à venir constituent autant de paramètres à prendre en compte dans le désarroi psychologique. Certains couples se reposent sur des arguments rationnels comme « j’ai eu des règles plus abondantes, la nature a repris ses droits, il ne s’agissait que d’un oeuf » qui peuvent suffire à gérer la situation. Autre cas de figure possible évoqué par Marine, qui, avant d’avoir sa fille, a vécu une fausse couche à deux semaines. « Je ne savais même pas que j’étais enceinte. Je ne l’ai pas pris comme une fausse couche, tellement c’était tôt », raconte t-elle.

 Article complet est ici

Nous vous rappelons qu’une association existe pour accompagner et aider les couples en souffrance dans cette épreuve : l’association AGAPA.

AGAPA vous propose, si vous le souhaitez, un accueil, une écoute et un accompagnement, respectueux de ce que vous êtes et de votre histoire, quel que soit ce que vous avez vécu.
AGAPA vous propose également de participer à un groupe de parole et d’entraide, seul(e) ou en couple, si vous souhaitez rencontrer des personnes ayant vécu, comme vous,
une grossesse interrompue (fausse couche, IMG, mort in utero) ou la perte d’un enfant à la naissance.

N’hésitez pas à prendre contact avec AGAPA :
AGAPA Paris
42, rue St Lambert – 75015 Paris
Tél : 01 40 45 06 36
E-mail : contact@agapa.fr

http://www.association-agapa.fr/

 

AGAPA en région parisienne

  • AGAPA Seine et Marne (77)
    tél : 06 33 27 59 83 – e-mail : contact77@agapa.fr
  • AGAPA Yvelines (78)
    tél : 06 32 60 38 91 – e-mail : contact78@agapa.fr
  •  AGAPA Essonne (91)
    tél : 06 87 13 94 27 – e-mail : contact91@agapa.fr
  • AGAPA Hauts de Seine (92)
    tél : 06 37 49 50 51
  • AGAPA Val de Marne (94)
    tél : 06 30 59 02 58 – e-mail : contact94@agapa.fr
  • AGAPA Val d’Oise (95)
    tél : 06 73 00 63 20

AGAPA en province

 
 
 

Commentaires à propos de cet article (4) :

  1. Merci pour cet article et ce rappel que le deuil périnatal n’est pas un taboo, et que cela peut arriver à n’importe quels parents. Ayant perdu mon fils d’un hellp syndrome, puis par la suite ayant vécu FC à répétitions et GEU, je ne sais que trop bien ce que le « désarroi psychologique » peut engendrer. C’est malheureusement un deuil qu’on subit mais aussi avec lequel on continue à vivre.

  2. Il existe également une association qui accueille les parents ayant fait le choix de poursuivre une grossesse quand un diagnostic de maladie létale à été apporté au bébé in-utéro.
    La spama fonctionne par le biais d’un site internet et de rencontre nationales et régionales. Elle est membre de la SFAP et donc reconnue par les instances de soins palliatifs.
    Je suis membre de cette association et si je me permets de mettre un message c’est parce qu’en plus d’être une mamange je suis une pmette et que je sais que les grossesse PMA sont des grossesse un peu plus à risque de pb. Notre fille est décédée il y a 4 ans d’une trisomie 18 et depuis les traitement se succèdent à nouveau sans réussite.

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